Entre 2 100, selon le ministère de l'Intérieur, et 4 000 poids-lourds selon les organisateurs, ont défilé en cortèges samedi contre l'écotaxe.
La plupart des opérations escargot a pris fin en fin d'après-midi après avoir provoqué des difficultés de circulation dans plusieurs secteurs en bloquant des axes routiers et autoroutiers.
L'organisation des transporteurs routiers européens (OTRE), qui a appelé au rassemblement, a enregistré 33 manifestations dans une quinzaine de régions.
Les cortèges ont convoyé au pas vers Strasbourg,Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille et en Ile-de-France autour du marché de gros de Rungis, s'arrêtant sous les portiques de la société Ecomouv installés pour la collecte de l'écotaxe, mais sans les dégrader. "Il est hors de question de s'attaquer aux installations routières et aux portiques écotaxes", avait précisé un responsable local de l'OTRE, samedi matin.
L'OTRE, qui demande "l'annulation pure et simple du contrat écotaxe avec Ecomouv" avait été reçue vendredi au ministère des Transports, sans que les deux parties n'arrivent à rapprocher leurs points de vue.
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui avait suspendu l'écotaxe le 29 octobre, souhaite le "temps nécessaire" et attendre les conclusions de la mission d'information de l'Assemblée nationale pour décider de l'avenir de l'écotaxe.