Plus de soldats et de policiers ont été déployés à Tacloban, dans le centre des Philippines, dévasté par le typhon Haiyan il y a une semaine.
Des pillages se sont produits et certains membres d'organisations de secours international ont déjà quitté la ville pour des raisons de sécurité.
Face aux informations circulant dans la ville comme quoi des prisonniers armés et des victimes du typhon avaient pillé les approvisionnements, des journalistes de Xinhua ont été témoins de scènes où des victimes pillaient des stations d'essence, ce qui souligne la nécessité de contrôler pleinement la situation.
Plusieurs organisations non gouvernementales et équipes de secours d'autres pays sont présentes en ce moment à Tacloban. Des membres de certaines ONG, telles que PLAN International, ont déjà quitté la ville pour des raisons de sécurité.
Des renforts policiers sont arrivés à Tacloban ces derniers jours, et des volontaires des provinces voisines sont venus dans la région de la catastrophe pour participer au travail de secours. Il y a plus de policiers patrouillant dans les rues qu'il y a quelques jours.
En l'absence d'une organisation et de communications efficaces, la plupart des victimes n'étaient pas au courant des lieux de réinstallation où ils pouvaient trouver du secours. Une distribution équitable peut difficilement être mise en place dans cette atmosphère de "premier arrivé premier servi". Il est aussi important que le gouvernement améliore l'efficacité des secours suite à la catastrophe qu'il lutte contre le crime.