Une première mondiale a eu lieu à Paris à l'hôpital européen Georges Pompidou, il y a cinq jours un homme s'est fait implanté un coeur entièrement artificiel et le patient pour le moment se porte bien. Au delà de cet exploit technique, cette greffe redonne espoir aux centaines de milliers de patients souffrant de déficience cardiaque et qui attendent un donneur.
Le produit conçu par la société française Carmat vise à fournir une solution à long terme pour réduire le temps d'attente et permettre aux patients hospitalisés de rentrer chez eux et même pour certains la possibilité de reprendre le travail.
Une révolution médicale, avec cette une unité autonome ayant été implantée dans le thorax du patient, utilisant des "biomatériaux" souples et un réseau de capteurs, plutôt qu'une pompe, pour imiter les contractions du cœur et alimentée par une source externe ou des batteries au lithium portables. Dans le but de diminuer le risque de formation de caillots sanguins et le rejet par le système immunitaire.
La société française avait été autorisée au mois de septembre par les autorités sanitaires à mener des essais dans plusieurs centres hospitaliers après une série de tests sur des animaux.
Le dispositif 900 grammes (un coeur normal pesant environ 300 g), est le résultat d'une longue année de collaboration entre le chirurgien Alain Carpentier et EADS, le géant de l'aérospatiale européen.
Le prix de ce coeur artificiel, est estimé entre 140 000 et 180 000 euros.