«Les «tigres» et les «mouches» (les fonctionnaires du plus haut rang au plus bas) doivent être punis» --Xi Jinping. (Illustration: Xinhua/Zhao Naiyu) |
Les autorités judiciaires en Chine ont traités 27236 cas de détournement de fonds et de corruption entre janvier et novembre et condamné 36 907 personnes l'année dernière, a déclaré dimanche le Parquet populaire suprême dans un communiqué.
Parmi ces dossiers, 80% des cas ont été considérés comme majeurs ou importants, et que le Parquet supérieure a jugé être des détournement de fonds et de la corruption impliquant des sommes d'argent de plus de 50 000 yuans (8,270 $) ou ayant affecté des fonds publics de plus de 100 000 yuans.
La corruption a augmenté au cours des cinq dernières années. En 2012, 20 442 faits majeurs ont été recensés, comparativement à 18 464 en 2011 et 17 594 en 2008, selon le parquet.
Les services du Procureur ont examinées et traitées 16 510 affaires ayant directement entraîné des pertes publics de janvier à novembre en 2013, avec 23 017 fonctionnaires sanctionnés, selon le communiqué.
Parmi les cas directement liés à l'intérêt public, 12 824 affaires ont été qualifiées d'importantes, avec des gains en cause de plus de 5,51 milliards de yuans.
Le Parquet populaire suprême a indiqué avoir publié plus de trente documents pour normaliser l'application de la loi et améliorer le traitement des affaires de corruption.
Cao Jianmingzo, procureur général du Parquet populaire suprême, a déclaré au mois d'octobre que 198 781 personnes ont été entendues entre janvier 2008 et août 2013.
L'une des affaires de corruption les plus médiatisées a impliqué Liu Zhijun , l'ancien ministre des chemins de fer, avait accepté 64,6 millions de yuans en pots de vin et a été condamné à mort avec un sursis de deux ans, le 8 juillet 2013.
Ce week-end, la Commission centrale du Contrôle de Discipline du Parti communiste chinois, la première agence anti-corruption du pays, a sollicité l'opinion publique par le biais de son site Internet.
Sur la page d'accueil, les internautes pourront soumettre des suggestions sur la façon d'améliorer la page, par laquelle les gens peuvent superviser la puissance publique, selon la commission.
Un internaute a suggéré que le site permette aux utilisateurs de commenter les articles de la commission, contribuant ainsi à en savoir plus sur l'opinion publique, ont rapporté les Nouvelles de Beijing.
La commission a réorganisé son site Web en septembre pour renforcer la transparence et rendre son accès plus facile aux internautes pour soumettre des informations.
Pour Jiang Ming'an, un professeur de droit à l'Université de Beijing , les autorités vont augmenter la surveillance des fonctionnaires du gouvernement, en particulier vers les hauts dirigeants, qui ont toujours un pouvoir écrasant dans les processus de prise de décision.
Comme le disait le Président Xi Jinping : «les «tigres» et les «mouches» (les fonctionnaires du plus haut rang au plus bas) doivent être punis».
Le mois dernier, au moins cinq fonctionnaires de niveau ministériel ont du répondre sur des allégations de corruption, y compris Li Dongsheng, ancien vice-ministre de la sécurité publique, et Li Chongxi, ancien conseiller politique de premier plan dans la province du Sichuan.