La Cité interdite de Pékin abrite 32 bureaux administratifs, dont une vingtaine hébergent des chats errants. Depuis cinq ans, l'ancien palais impérial des Dynasties Ming et Qing a même établi un budget spécialement destiné à la stérilisation de ces félins, dont une partie est considérée comme des descendants d'animaux de compagnie impériaux. Le directeur du musée, Shan Jixiang, a fait l'éloge de ces « locataires » pour leurs exploits héroïques : attraper des rats.
Des ancêtres impériaux
Il y avait dans la cour des empereurs des chats domestiques élevés comme animaux de compagnie pour faire plaisir à l'empereur et à ses concubines. Donc, il est possible que les chats d'aujourd'hui soient leurs descendants, selon Ma Guoqing, directeur du bureau de l'embellissement du Musée national du Palais.
Un budget spécial
Un total de 18,410 yuans (soit à peu près 2,187 euros) sont investis dans la stérilisation des chats. Ce chiffre fait partie des frais d'embelissment des bâtiments du palais. Par rapport à des millions de yuans par an, ce budget ne représente qu'une très petite proportion.
Un travail efficace
En suivant des normes strictes, le musée s'est engagé depuis toujours à contrôler par des méthodes pharmaceutiques la prolifération des rats et des insectes comme les cafards et les mouches. Les chats errants sont donc un remède supplémentaire et naturel. Les palais n'ont pas été mis en péril par les rats sauf il y a cinq ans, où l'apparition de chats a été rapportée dans le dispatching.
Aucun bâtiment endommagé par les griffes
Comment traiter les déjections ?
Les excréments sont immédiatement nettoyés lors de l'inspection quotidienne le matin à partir de 8 heures.
M. Shan a montré son souhait de confier une Cité interdite splendide pour les 600 années à venir. Pour cet ensemble de bâtiments qui sont liés à une histoire de chats, ces derniers sont déjà une partie inséparable du musée.
Il faut leur assurer des conditions de vie convenable, en contrôlant leur nombre et en améliorant leur qualité de vie, a fait savoir M. Shan.