Les analyses préliminaires de l'échantillon de pétrole prélevé par Ocean Shield ont confirmé qu'il ne s'agissait pas de pétrole issu du moteur d' un avion ou de fluide hydraulique, a confirmé jeudi le Joint Agency Coordination Center (JACC).
Lundi, lors d'une conférence de presse, le coordinateur en chef du JACC et chef des forces aériennes à la retraite, le maréchal Angus Houston, avait expliqué que le navire de défense australien, Ocena Shield, avait détecté une nappe de pétrole dimanche soir lors des recherches.
Le JACC a confirmé jeudi que l'échantillon de pétrole prélevé par Ocean Shield était arrivé à Perth et serait soumis à des tests et analyses détaillés.
De plus, Phoenix International, avec l'aide de Bluefin, a affirmé qu'il existait un niveau faible mais acceptable de risque à faire fonctionner le véhicule à des profondeurs dépassant 4500 mètres.
Le JACC est également revenu sur les informations communiquées par les médias jeudi selon lesquelles il faudrait à Bluefin-21 entre six semaines et deux mois pour parcourir l'ensemble de la zone de recherche. "Ceci est incorrect", a souligné le JACC.
"Depuis que la marine américaine a apporté ses commentaires il y a quelques jours, les recherches sous-marines ont été considérablement rétrécies", a indiqué le centre.
Le vol MH370 de la Malaysian Arilines a disparu le 8 mars. De nombreux pays tentent depuis de le retrouver.