Placer des espoirs, construire des ponts – programme d’aide pour les collégiens pauvres de la province du Sichuan

( Source: Xinhua )

25.09.2014 08h34

«J’ai reçu la lettre de mon enfant! »«L’enfant m’envoie un message!» déclarent des volontaires de ce programme. Le 10 juillet 2014, 9 étudiants de l’école Centrale de Pékin sont allés dans une ville, appelée Mianyang, qui se trouve dans la province du Sichuan, avec le souhait d’aider des collégiens locaux à réaliser leurs rêves. Après un programme d’un mois, ces 9 étudiants étaient vraiment heureux de constater que 35 ponts entre des collégiens et des étudiants avaient été construits.

Ce club pour le bien-être public, qui s’appelle « Bridge of Hope » a été créé en mai 2013, par 5 étudiants de l’école Centrale de Pékin, université de Beihang. Le club se cherche à construire des ponts entre des bénévoles qui sont étudiants et des collégiens venant des régions pauvres de la Chine. En envoyant les lettres aux enfants, ils peuvent guider les enfants sur les études et ils peuvent aider les enfants à réaliser leurs rêves.

L’année dernière, ces étudiants ont organisé leur activité dans la province du Shanxi. Cet été, ils ont commencé à construire le pont à Mianyang.

Une région pauvre engendre une conviction forte

«Ce jour-là, on est allé dans un village, qui s’appelle Baier pour rendre visite à quatre enfants. Après avoir marché une heure, on est arrivé au bâtiment du gouvernement, on était vraiment fatigué, mais un natif nous a dit qu'on avait besoin de continuer à marcher deux autres heures.» déclare l’un des membres de l’équipe quand il s’est rappelé les jours au Sichuan. Pendant le programme, il était frequent de marcher une demie-journée pour rendre visite à un enfant. Puisque les familles des enfants se situent sur les montagnes, il n’y a pas de route, donc pour aller en classe, il faut que les enfants aillent à pied durant 2 ou 3 heures tous les jours.

Quand on est arrivé dans la famille d’une enfant, qui s’appelle He Qiaoke, il était midi. Dans cette famille, il y avait seulement plusieurs chaises, une table, un lit et une vieille télévision. Une petite chambre qui était sombre et humide. Qiaoke était une fille optimiste et elle aimait vraiment rire. Quand elle a répondu à nos questions, elle souriait tout le temps. Mais quand elle a été questionnée sur son future métier, elle est devenue plus sérieuse. «Je souhaiterais devenir médecin parce que je veux soigner ma mère. » dit Qiaoke. On a certes entendu beaucoup d’histoires sur les enfants pauvres, mais comme le dit un proverbe, il faut le voir pour le croire ! Après avoir rendu visite à Qiaoke, on comprenait le sens de la vie, le sens du rêve.

En fait, Qiaoke est une miniature des enfants pauvres au Sichuan—ils sont pauvres mais optimistes et forts. Ils veulent réaliser leurs rêves et ils ont besoin de notre sollicitude et de notre aide.

S’élever par les activités

Pendant les vacances d’été, Du Yue se lève tôt et elle fait des travaux des champs tous les jours. Mais récemment, les choses étaient un peu différentes. Elle participait à nos activités pour s’élever et pour trouver un volontaire. C’était le deuxième jour de notre programme, elle était de plus en plus vivante. Pendant les activités, elle bavardait avec ses camarades de temps en temps. Aujourd’hui, la mission des enfants était de décorer leurs dortoirs. Après la décoration, il faut qu’ils résument les avantages et désavantages de chaque personne.

L'après-midi ,les trois garçons du groupe de Duyue s’ennuient et ne veulent pas décorer le dortoir .Une fille du même groupe n’est pas contente ,et cette activité ne peut pas bien se poursuivre. En même temps ,Duyue continue à faire son travail ,et elle essaie d’unir les autres en leur demandant de l’aide .Graduellement ,une décoration sur le thème de la mer commence à se former .Néanmoins, cette atmosphère harmonieuse faiblit quand on fait un résumé de l’activité .Les enfants se reprochent des choses. Duyue semble triste, mais quand même elle a fait un bon résumé. Les responsables qui observent les enfants ont bien vu ses capacités et son « leadership » du groupe.

Ce serait peut-être le sens de nos activités en groupe. Les enfants peuvent bien s’exprimer, et nous pouvons choisir le bénévole exact pour chaque enfant selon leur caractère .

Pékin ,on va se revoir !

D'après la situation de famille des enfants et leur comportement dans l'épreuve par équipe, les étudiants bénévoles de l'équipe ont finalement choisi quatre enfants pour aller à Pékin avec eux. Le matin du 26 juillet, après 27 heures de voyage, tout le monde est transporté à Pékin par le train. Après le moment où les enfants sont descendus du train, pour eux, Pékin n'est plus juste la capitale de la Chine sur l'écran de la télévision. A ce moment-là, Pékin scintille dans les yeux des enfants.

Après être arrivés à Pékin , les étudiants bénévoles ont commencé à conduire les enfants, à visiter les principales attractions de la capitale. La Grande Muraille, l'université de Tsinghua, le musée de la science et de la technologie de Chine, la Cité Interdite et le zoo de Pékin : tout a laissé des traces pour les enfants. Les jours suivants, les enfants ont commencé à apprendre l'anglais avec des camarades de leur âge à Pékin dans la salle de classe du "New Oriental English", établissement connu pour sa formation de langues étrangères. Cependant, chez les enfants, sans aucun doute le voyage à la Grande Muraille a laissé l'impression la plus profonde dans les esprit.

Sur le chemin permettant de gravir la Grande Muraille, les enfants ont rencontré beaucoup de touristes étrangers. Progressivement, l'idée de prendre une photo avec les étrangers est apparu dans le cœur des enfants. Au début, ils étaient trop timides et ils n'osaient pas dire bonjour. En même temps, ils ont discutés avec un petit groupe, et ils ont espéré que quelqu'un puisse se lever afin d'accepter cette tâche. Mais après un certain temps de discussion, aucun enfant voulait le faire. Ensuite, ils ont placé leurs espérances en les étudiants bénévoles. Dans le dessein de les exercer, les étudiants bénévoles ont refusé leur demande. Mais les étudiants bénévoles ont guidé et encouragé les enfants à prendre cette étape avec courage. Après une autre salve de discussion, les enfants ont parlé avec les étrangers en utilisant des mots anglais. Même s'ils ne pouvaient pas encore parler couramment anglais, ils ont finalement atteint leur souhait et ont pris une photo avec les étrangers. Et puis, les enfants ont joyeusement commencé à demander si les étudiants bénévoles pouvaient développer cette photo pour la leur donner. Bien sûr, les étudiants bénévoles ont été prêts à la leur donner comme une récompense.

À Pékin, les enfants ont été fascinés par la ville animée et par les technologies avancées, une graine de désir de retourner à Pékin a été plantée dans leur cœur, juste comme ce qu'ils ont écrit dans la lettre d'adieu avant de dire au revoir à Pékin: on va se revoir !

Une idée passionnée, un voyage sans fin

«Je me souviens qu'au début : décider d'effectuer cette activité était seulement une idée fugitive et quatre simples coup de fil plus tard, nous, cinq garçons, nous réunissions», déclare Zhang Zherong en souriant, un fondateur de cette activité "pont de souhait". Depuis deux ans, le "pont de souhait" a beaucoup changé. Le projet est en train de changer, les gens sont en train de changer, l'objet de cette activité est en train de changer, mais ce qui n'a pas changé est la passion d'effectuer ces activités de service public.

Pour l'événement de cette année, Zhang Zherong a déclaré que l'activité principale était la communication sous forme de lettres entre les enfants des régions reculées et leurs correspondants étudiants. En vue de mieux comprendre le caractère des enfants et de trouver leurs amis de plume le plus proche, au début de cet événement, les étudiants bénévoles de l'équipe sont allé à Mianyang pour visiter les enfants et les conduire pour participer aux activités de l'équipe. Par exemple, pour He Qiaoke, une fille joviale qui aime parler et rire, l'équipe a trouvé Li Yang , un étudiant qui a le caractère similaire et qui peut l'aider à étudier, comme son ami de plume.

Dans l'année prochaine, les enfants et leurs correspondants étudiants pourront entretenir cette correspondance, et pendant cette période, l'équipe pourra recueillir les commentaires des enfants et des étudiants en temps opportun, pour renforcer le pont entre eux et pour faire en sorte que les enfants obtiennent des aides plus ciblées.

Le "pont de souhait" joue un rôle pour aider les enfants des régions reculées, et en même temps, il permet de réunir les étudiant qui aiment participer aux activités de service public. En plus, cette équipe espère d'obtenir plus d'attentions et plus de soutiens, pour construire le "pont de souhait" à plus de régions reculées.

«J'espère que dans dix ans, quand je reviendrai à mon alma mater, je pourrai encore entendre le "pont de souhait", et je pourrai aussi voir les étudiants bénévoles de l'équipe "pont de souhait"», il s'agit là du souhait le plus simple et le plus sincère de Zhang Zherong.

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