L'Autorité de l'aviation civile chinoise affirme que le pays a l'intention de former plus d'un demi-million de pilotes civils d'ici 2035, contre seulement quelques milliers en 2014, d'où le rêve pour beaucoup de décrocher des emplois lucratifs chez de nouveaux opérateurs sur les services aériens.
Le boom de l'aviation intervient alors que la Chine autorisera l'année prochaine aux avions privés de voler au-dessous de 1 000 mètres sans approbation des autorités militaires, cherchant à renforcer ses infrastructures de transport. Les compagnies aériennes commerciales ne sont pas affectés, mais plus de 200 nouvelles entreprises ont appliqué pour des licences d'exploitation de l'aviation générale, tandis que des flambeurs en Chine sont également désireux de pouvoir voler dans leurs propres avions.
L'unité de formation de l'autorité de l'aviation civile ne peut gérer que jusqu'à 100 étudiants par an. Les douze écoles de pilotes existantes en Chine sont pleines à craquer, et des étrangers se sont joints à des entreprises locales pour préparer le terrain pour de nouveaux cours coûtant plusieurs centaines de milliers de dollars par stagiaire.
«Le premier lot d'étudiants inscrits en 2010 étaient pour la plupart des propriétaires d'entreprises intéressées d'obtenir une licence de pilote privé», a expliqué Sun Fengwei, chef adjoint de l'Administration de l'aviation civile (CAAC) de l'école chinoise des pilotes». Mais aujourd'hui, de plus en plus de jeunes veulent apprendre à voler dans l'espoir d'obtenir un emploi dans le secteur de l'aviation.
Bien que des incertitudes demeurent sur cette toute nouvelle industrie, les entreprises font le pari qu'ils peuvent gagner gros et les stagiaires pilotes sont convaincus qu'ils peuvent décrocher un emploi de rêve. Parmi eux se trouve Zong Rui, un ancien militaire de 28 ans de l'Armée de libération populaire de la province du Shandong dans l'est de la Chine, qui fréquente une école de pilotage à Tianjin, situé à une heure de Beijing.
«Il y a un bon salaire pour les pilotes de l'aviation générale», a confié Zong à Reuters par téléphone, dans la préparation d'une session de formation, même sans une offre au bout. Zong est certain que pour l'argent qu'il a emprunté pour apprendre à voler, le projet sera payant : «Je peux facilement rembourser les frais de scolarité de 500 000 yuans (81 750$) en deux ans, une fois que j'aurai trouvé un poste».
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