Le président américain Barack Obama a confirmé mardi la mort de Kayla Mueller, un travailleuse humanitaire qui avait été prise en otage par des militants de l'État Islamique, affirmant que les Etats-Unis « trouveraient et traduiraient en justice les terroristes qui sont responsables ». La famille de Kayla Mueller a également déclaré dans un communiqué qu'ils avaient « le cœur brisé » d'apprendre sa mort et publié une copie d'une lettre qu'elle avait écrite en captivité en 2014.
Les commentaires de Barack Obama et de la famille viennent quatre jours après que l'État Islamique ait annoncé que Kaya Mueller, 26 ans, travailleuse humanitaire originaire de l'Arizona, avait été tuée lorsque des avions de chasse jordaniens ont bombardé un bâtiment où elle se trouvait, bien que la Jordanie ait alors exprimé des doutes sur ces affirmations.
Selon un porte-parole de la Maison Blanche, Kaya Mueller a été considérée comme décédée après que ses ravisseurs de l'État Islamique aient contacté sa famille le week-end dernier. « Au cours du week-end, la famille a reçu un message privé venant des ravisseurs de Kayla contenant des informations supplémentaires », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale Bernadette Meehan. « Une fois que cette information a été authentifié par la communauté du renseignement, ils ont conclu que Kayla était décédée », a déclaré Mme Meehan.
Ni Barack Obama ni la famille n'ont donné des détails sur les circonstances de sa mort. Les responsables américains ont dit que la famille a reçu un e-mail et une photo de la part de l'État Islamique confirmant qu'elle était morte. Les responsables américains ont cependant dit qu'ils n'avaient aucune preuve pour soutenir les affirmations de l'Etat Islamique disant qu'elle a été tuée dans un raid aérien jordanien, ajoutant que les détails entourant sa mort demeurent incertains. Kaya Mueller était le dernier otage américain connu détenu par l'État Islamique, qui contrôle de vastes régions de la Syrie et de l'Irak. Elle a été prise en otage alors qu'elle quittait un hôpital de la ville syrienne d'Alep en août 2013.