Un projet chinois prétend avoir trouvé des preuves montrant que l'Unité 731 de l'armée japonaise a mené des expériences sur au moins 93 Soviétiques dans la province chinoise du Heilongjiang (nord-est) pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'Unité 731 était une base secrète de recherches chimiques et bactériologiques établie à Harbin en 1935 et utilisée par le Japon. Les agresseurs japonais avaient fait exploser la base lorsqu'ils battaient en retraite, quand l'armée soviétique est entrée dans Harbin en 1945.
Selon Jin Chengmin, conservateur du Musée des preuves des crimes de guerre commis par l'Unité 731 de l'armée japonaise, de nouvelles preuves provenant des interviews de vétérans japonais et des documents historiques ont prouvé qu'il y a eu 93 victimes soviétiques, dont des prisonniers de guerre et des civils.
Le gouvernement japonais a continué de refuser d'admettre les crimes en dépit des preuves de plus en plus nombreuses. Aucune personne impliquée dans l'Unité 731 n'a été poursuivie en justice pour crimes de guerre.
Des historiens chinois ont identifié 27 sites à Harbin en relation avec l'Unité 731. Le complexe comprenait un laboratoire bactériologique et une prison où des victimes chinoises, soviétiques, mongoles et coréennes ont été emprisonnées.