Dernière mise à jour à 16h26 le 05/05
Un policier donne en avril 2017 une formation au personnel de sécurité du campus de Yuncheng, la province du Shanxi, en avril. (BAO DONGSHENG/CHINA DAILY) |
Une directive du Conseil des Affaires d'Etat propose une plus grande coopération avec la police et la communauté. Indiquant que les établissements travailleront étroitement en collaboration avec les autorités de sécurité publique pour assurer la sécurité des élèves dans les maternelles, les écoles primaires et collèges.
Les policiers seront invités à intervenir dans les écoles, et certains joueront le rôle de vice-directeur à temps partiel pour assurer la sécurité dans le campus et pouvoir punir directement ceux qui commettent des harcèlements ou actes de violence.
Pour Wang Daquan, directeur adjoint du département des politiques et réglementations du ministère de l'éducation, de nombreux défis sont à relever dans la protection de la sécurité des élèves.
«Les écoles ont une grande responsabilité qui pèse sur leurs épaules. Certaines du fait d'une telle pression ont réduit ou même annulé les sorties pour éviter les accidents ou menaces extérieures», a-t-il expliqué.
Dans une enquête menée par Yao Jianlong, professeur de droit à l'Université des sciences politiques et de droit de Shanghai, la plupart des 1 596 directeurs du pays ont déclaré que la peur des accidents leur a fait réduire certains cours, affectant le quotidien normal de l'enseignement.
«Plus de 60% des responsables ont confié manquer de soutiens et ressources nécessaires pour les aider à résoudre les problèmes de sécurité lorsque ces derniers surviennent», a-t-il précisé.
Selon Wang, l'objectif est d'engager plus de personnes pour faire des établissements scolaires un endroit sûr, et réduire la pression.
La directive a également suggéré aux écoles, à l'exception de celles qui ont un très petit nombre d'élèves, d'avoir ses propres gardes de sécurité, dont au moins un professionnel.
Les institutions incapables d'établir des équipes de sécurité peuvent engager une entreprise pour fournir ce genre de prestation.
De plus, il a été proposé d'établir une «zone de sécurité» autour des écoles, où aucune entreprise et installation pouvant constituer une menace pour la santé physique et mentale des jeunes élèves -comme les bars Internet et boutiques de loterie- ne seront autorisés dans ce secteur.
Les autorités de sécurité publique doivent renforcer les patrouilles autour des écoles, former des départements de sécurité dans le campus et mettre en place un système de surveillance en ligne, a souligné le Conseil des Affaires d'Etat.