Dernière mise à jour à 15h47 le 17/08
(Photo/Weibo.com) |
Récemment, des images montrant des graffitis, non seulement en chinois, mais aussi en langues étrangères, comme l'anglais et le coréen, sur la Grande Muraille de Badaling, ont suscité une véritable indignation.
Selon He Xinyu, un expert de la protection de la Grande Muraille au Musée de la région autonome hui du Ningxia (nord-ouest de la Chine) : "nos règles sur la conservation des monuments sont beaucoup moins strictes par rapport à celles des pays étrangers."
L'Egypte, par exemple, peut infliger au transgresseur une amende allant jusqu'à 100 000 dollars, voire même dans certains cas la réclusion à perpétuité. Du côté du Japon, les lois japonaises stipulent que toute personne dégradant des vestiges culturels est passible d'un maximum de cinq ans de prison et d'une contravention de 300 000 yens (2 704 dollars).
Par contre, la règlementation de protection de la Grande Muraille publiée par le gouvernement de Beijing en 2003 prévoit seulement une amende de 200 à 500 yuans (74 dollars) sans détention.
Le département de gestion du Bureau de la région administrative spéciale de Badaling a récemment fait installer plus de 300 caméras de surveillance dans les zones touristiques et a désigné une équipe d'inspection pour mieux protéger le site.
Le bureau a également placé des haut-parleurs le long la Grande Muraille expliquant les dommages causés par ces inscriptions.
"C'est l'éducation civique, mais pas la punition, qui peut stopper les incivilités. Quand la société prendra pleinement conscience de la protection du patrimoine culturel, c'est à ce moment-là que pourrons-nous être efficaces", a souligné Dong Yaohui, chef adjoint de la société Grande Muraille de Chine.