Dernière mise à jour à 14h00 le 02/08
Du vin français dans un grand magasin de Wangfujing, le 8 décembre 2006 à Beijing. (Photo / VCG) |
La Chine devrait recevoir ce mois-ci sa deuxième cargaison de vin français expédiée dans le cadre d'un essai d'envoi par train ; les entreprises de logistique européennes travaillent actuellement pour s'assurer qu'elles peuvent livrer le produit en dépit de conditions variées que ces trains rencontrent le long du parcours de 11 400 kilomètres.
Cette deuxième expédition a quitté le centre de transport de Duisbourg, en Allemagne, le 28 juillet et devrait arriver à Shanghai vers le 21 août.
Les résultats de cet essai pourraient permettre d'offrir un moyen plus rapide de donner à la France, le deuxième producteur mondial de vin, un plus grand accès à ce qui est potentiellement le plus grand marché du monde.
Cet envoi de vin français a été assuré par la société JF Hillebrand, spécialisée dans le transport de vin, de bière et de spiritueux, et le groupe InterRail, un groupe de transport international axé sur le fret ferroviaire.
Le premier train-test avait quitté Duisbourg le 5 mai, traversant six pays et arrivant à Yiwu, dans la Province du Zhejiang, 22 jours plus tard, couvrant une distance de plus de 11 400 kilomètres en 13 jours de moins au moins que le trajet par mer.
Le principal défi pour ces expéditions de vin sont les variations de températures pendant le voyage, qui vont de -2 à 58 C.
Le conteneur est équipé d'un système de revêtement en film protecteur appelé VinLiner, qui régule la température et l'humidité du contenu. Il maintient la température entre 9 C et 32 C et la température du vin en-dessous de 29 C.
Aucune bouteille ou étiquette n'a été endommagée lors du premier envoi.
« Cette solution complète le fret maritime et le fret aérien, car VinLiner est une protection avec une efficacité prouvée », a déclaré Jannson Chan, directeur de zone du groupe JF Hillebrand pour la Grande Chine.
« Nous sommes très confiants dans la possibilité d'élaborer une solution pour les transports de vin pour au moins le printemps et l'automne », a de son côté affirmé Carsten Pottharst, directrice générale d'InterRail Europe. « L'été et l'hiver ont encore des conditions très difficiles et nous devons revérifier tout cela ».
Une autre chose a été contrôlée lors du premier test d'expédition : le niveau de force que les bouteilles pouvaient endurer lors d'un voyage vers la Chine.
Les enregistreurs de données G-force ont constaté que la force maximale exercée sur les conteneurs était de 2G, l'équivalent d'une montagne russe. Les bouteilles n'ont pas été endommagées.