Dernière mise à jour à 15h43 le 14/08
Près de 70% des rapatriés chinois d'outre-mer se disent pas très heureux de leur salaire actuel, selon le rapport 2017 sur l'emploi et l'entrepreneuriat des rapatriés chinois.
Une enquête publiée conjointement par le Centre Chine et Mondialisation, et le site de recherche d'emploi Zhaopin.com, à l'occasion d'une conférence de presse organisée samedi 12 août à Beijing.
Basé sur un échantillon de 1 211 rapatriés, le document se concentre sur trois aspects clés : les conditions de base, l'emploi et l'entrepreneuriat.
En 2016, un total de 432 500 étudiants sont rentrés en Chine après avoir obtenu leur diplôme à l'étranger, le sondage ajoutant qu'à la fin de l'année dernière le pays comptait 2,65 millions de rapatriés.
Le rapport a révélé que plus de 14% des sondés viennent de Beijing, suivie de Shanghai (6%).
En ce qui concerne la recherche d'emploi après un retour en Chine, l'étude indique que les plus gros avantages des rapatriés étaient leur vision globale, la capacité linguistique et la communication interculturelle. Par contre, les inconvénients majeurs comprennent le manque de connaissance des tendances et exigences du marché de l'emploi domestique et l'incapacité de rejoindre le recrutement organisé chaque année sur le campus.
Plus de 90% des rapatriés peuvent trouver un emploi dans les six mois après leur retour en Chine, mais 68,9% considèrent leur salaire mensuel actuel plus faible que prévu. Plus de 40% des répondants ont un salaire net de plus de 6 000 yuans (760 euros) par mois.
Parmi ceux qui décident de lancer leurs propres affaires (chiffre ne figurant pas dans le rapport), la plupart des entrepreneurs évoluent dans l'industrie informatique, et la capitale chinoise est la ville idéale pour créer une entreprise.
En 2017, le nombre de nouveaux diplômés universitaires chinois devrait atteindre 7,95 millions, soit une augmentation de 300 000 par rapport à 2016.
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