Dernière mise à jour à 09h49 le 28/05
Des progrès remarquables ont été obtenus concernant le traitement et la prévention de l'hydatidose dans la région autonome du Tibet, qui présentait le taux de prévalence le plus élevé de cette maladie parmi les régions chinoises de niveau provincial, selon un rapport de la Commission nationale de la santé.
Avec un taux de prévalence moyen de 1,66% chez les habitants du Tibet, l'hydatidose a entraîné des risques sanitaires et de lourdes charges économiques pour les patients et leurs familles, ainsi que des pertes énormes pour l'agriculture et l'élevage.
Notant que l'hydatidose représente un facteur clé pour les Tibétains tombant dans la pauvreté en raison de maladies, le rapport indique que des efforts importants ont été déployés pour traiter et prévenir la maladie.
Malgré les difficultés, le Tibet avait soumis fin 2017 environ 3 millions de personnes à un dépistage, couvrant tous les habitants âgés de plus de 2 ans, afin de répertorier les cas d'hydatidose. Le travail a été accompli en seulement un an, au lieu des trois années prévues.
Des efforts considérables ont été déployés pour mobiliser les ressources afin de confirmer les cas d'hydatidose et de s'assurer que les personnes souhaitant être soignées reçoivent un traitement rapide. En 2019, plus de 5.000 patients avaient été opérés, et plus de 9.800 autres avaient été soignés à l'aide de médicaments.
Listant les mesures prises pour réduire les sources d'infection, le rapport indique qu'un système de vaccination et de registre des chiens domestiques a été mis en place au Tibet.