Dernière mise à jour à 16h31 le 14/04
La Chine va assouplir les conditions de résidence permanente dans de nombreuses grandes villes dans le cadre de son effort d'urbanisation, a annoncé le 9 avril la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).
Selon un document de la CNDR décrivant les principales tâches d'urbanisation de cette année, les restrictions sur les permis de séjour permanents -le fameux hukou- devraient être supprimées dans les villes de 1 à 3 millions d'habitants
Pour les villes de 3 à 5 millions d'habitants, les qualifications pour ce genre de permis devraient être « totalement assouplies » et les restrictions sur certains groupes clés de personnes obtenant ces permis devraient être supprimées, a ajouté le document.
La Chine a déjà progressivement aboli les restrictions de résidence permanente dans les petites et moyennes villes et communes de moins de 1 million d'habitants.
Le document de la CNDR exige également que les villes de plus de 5 millions d'habitants améliorent leurs politiques et élargissent considérablement l'échelle de la résidence permanente.
Selon le document, les services publics de base devront être garantis aux résidents permanents non enregistrés dans les villes, avec une offre accrue de ressources éducatives dans les villes où il y a un nombre important d'enfants de travailleurs migrants.
De même, la couverture des logements locatifs financés par le gouvernement et des fonds de prévoyance devrait être élargie pour bénéficier à davantage de résidents permanents non enregistrés, a-t-il ajouté.
La Chine s'est fixé pour objectif d'ajouter 100 millions de résidents urbains permanents enregistrés de 2016 à 2020. Les données du Bureau national des statistiques ont montré qu'à la fin de 2018, les résidents urbains permanents inscrits représentaient 43,37% de la population du pays, en hausse de 1,02 point de pourcentage par rapport à l'année précédente.