Dernière mise à jour à 10h42 le 10/11
"Une forme de ralentissement de l'épidémie" est actuellement constatée mais "le pic est à venir", a déclaré le directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, ce lundi sur France Inter.
"On peut se réjouir d'avoir eu le couvre-feu. On peut se réjouir, d'un point de vue sanitaire, d'avoir mis en place le confinement et de ne pas l'avoir mis en place trop tard", a affirmé Martin Hirsch, appelant toutefois à la plus grande prudence rappelant qu'un répit avait eu lieu fin septembre avant un redémarrage de l'épidémie en octobre.
"Le pic de la deuxième vague est encore devant nous, et ce ne sera pas la même chose dans toutes les régions", a-t-il expliqué en prenant l'exemple du taux de doublement du nombre de patients en réanimation : "ce taux de doublement a un peu ralenti en Île-de-France, il y a des régions comme en Rhône-Alpes où il est élevé. Donc, il y a des régions qui sont dans des dynamiques très éprouvantes. C'est pour ça aussi que s'organise la solidarité inter-régionale, mais les jours à venir seront très compliqués."
A propos du début de ralentissement constaté par les autorités sanitaires, Martin Hirsch a déclaré que les chiffres officiels "étaient forcément liés au fait qu'il y a un peu moins d'interactions sociales à risque entre les uns et les autres", évoquant la situation en Ile-de-France cette dernière semaine : "on voyait, en moyenne, 110 entrées en réanimation et 500 hospitalisations par jour. Ces quatre derniers jours, on voit plutôt 80 entrées en réanimation, 400 hospitalisations par jour."