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Un Nouvel An particulier pour une professeure française en Chine

Xinhua | 07.01.2022 08h19

"A Xi'an, ma deuxième ville natale, je suis Wu Hong et l'une des bénévoles".

Sur un site de tests d'acide nucléique de Université polytechnique du Nord-Ouest à Xi'an, capitale de la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), une bénévole est en train de guider des personnes pour scanner le code QR et enregistrer les informations.

Sandrine (assise devant un ordinateur), une ressortissante française connue surtout sous son nom chinois "Wu Hong", travaille sur un site de dépistage à l'Université polytechnique du Nord-Ouest à Xi'an, dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), le 29 décembre 2021. (Photo/Xinhua)

"Je dois et je veux faire quelque chose pour ma deuxième ville natale, j'organise donc une cérémonie spéciale du Nouvel An : lutter contre la récente résurgence de la COVID-19 comme une bénévole", a indiqué Wu Hong, professeure à l'université et venant de France.

Après avoir obtenu son doctorat en 2012, Wu Hong a été recommandée par son tuteur pour enseigner à l'Ecole de mathématiques et de statistiques de l'Université polytechnique du Nord-Ouest. Ayant vécu en Chine pendant près de dix ans, elle parle couramment le mandarin.

"Le personnel médical travaille si dur, j'aimerais les aider à alléger leur fardeau", dit-elle, "En un mot, le bénévolat est donc ce que je devais faire".

La COVID-19 s'est déclarée en décembre dernier à Xi'an, une ancienne capitale de la Chine. La ville, qui compte 13 millions d'habitants, a imposé une gestion fermée pour toutes les communautés et tous les villages depuis le 23 décembre 2021, dans le but de freiner la propagation de la dernière résurgence du virus.

Bien que le campus soit fermé, la vie de Wu Hong reste la même. Le plus grand changement est que les cours ont été mis en ligne. En regardant les étudiants écouter attentivement et prendre des notes de l'autre côté de l'écran, elle est soulagée de constater que les étudiants n'ont pas été trop affectés par l'épidémie et la fermeture du campus.

Selon elle, il est nécessaire pour Xi'an de prendre désormais des mesures de contrôle strictes. "Le confinement est temporaire. L'épidémie doit être maîtrisée le plus rapidement possible par des mesures strictes."

L'université a commencé à recruter des volontaires le 29 décembre, et Mme Wu s'est immédiatement inscrite. "La Chine et Xi'an me faisaient toujours ressentir la sécurité, ainsi je veux transmettre à cette ville de la sécurité face à l'épidémie", a indiqué Mme Wu.

Lorsque le formulaire de demande de bénévolat est arrivé, Mme Wu s'est empressée d'indiquer son nom et son temps disponible. "Si vous ne vous dépêchez pas, vous n'aurez peut-être pas d'opportunités."

Vêtue d'un vêtement de protection, Mme Wu s'est rapidement mise à un travail de prévention : guider pour le scan des codes, vérifier les informations, passer les tubes à essai... Après plus de trois heures de travail bénévole, elle ne s'est pas arrêtée et s'est rendue à l'entrée ouest du campus pour aider au travail de sécurisation.

Il y a neuf ans, Xi'an était un endroit complètement nouveau pour elle. En tant que nouvelle venue, elle ne pouvait pas parler le mandarin, ne savait pas comment faire les courses ou prendre le bus, et ne savait pas quel type de travail d'enseignement elle aurait à l'avenir. Ce sont ses collègues, ses étudiants et ses amis qui l'ont aidée à se familiariser avec la vie et le travail à Xi'an.

"J'aime me faire des amis parmi les Chinois. Où que j'aille, les gens que je connais et ceux que je ne connais pas sont prêts à me parler". Selon Mme Wu, la chaleur du peuple chinois lui a donné un "sentiment d'appartenance" et la volonté de considérer Xi'an comme sa deuxième ville natale.

Son voeu pour le Nouvel An est très simple : "Que Xi'an et le monde soient sains et saufs."

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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