Dernière mise à jour à 08h40 le 07/01
Plus de 180 millions de doses de vaccins de Sinopharm et de Sinovac COVID-19 ont été expédiées dans 49 pays via COVAX, jouant un rôle crucial pour renforcer l'immunité et sauver des vies dans le monde, a déclaré jeudi Bruce Aylward, conseiller principal du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le responsable l'OMS a précisé que les deux vaccins chinois représentaient près de 20% du total des vaccins expédiés via COVAX, une initiative internationale contre la COVID-19 dirigée par l'OMS.
Une médecin de famille montre une boîte du vaccin de Sinopharm contre la COVID-19 à Varoslod, en Hongrie, le 24 février 2021. (Tamas Vasvari/MTI via Xinhua)
Les vaccins de Sinopharm et de Sinovac ont tous deux été validés par la liste d'utilisation d'urgence de l'OMS en 2021.
Les chiffres officiels montrent que COVAX a expédié 959 millions de doses dans 144 pays et régions.
Cependant, au rythme actuel du déploiement des vaccins, 109 pays ne seront toujours pas en mesure de vacciner complètement 70% de leur population d'ici début juillet 2022, comme l'a demandé l'OMS, a déclaré jeudi Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, lors d'un point de presse.
Des travailleurs transportent un lot de doses de vaccin chinois contre la COVID-19 dans un aéroport de Managua, au Nicaragua, le 12 décembre 2021. (Xinhua/Xin Yuewei)
Les problèmes sur les vaccins et les inégalités en matière de santé ont été les plus gros échecs de l'année dernière, a-t-il ajouté.
Ces facteurs étaient "des tueurs de personnes et d'emplois" et ont sapé la reprise économique mondiale, a-t-il souligné, notant que "dose de rappel après dose de rappel dans un petit nombre de pays ne mettra pas fin à une pandémie tant que des milliards de personnes resteront complètement sans protection".
Jeudi également, le directeur exécutif du programme de gestion des situations d'urgence sanitaire de l'OMS, Mike Ryan, a déclaré qu'il n'y avait pas de risque accru de transmission de COVID-19 lors des prochains Jeux olympiques d'hiver de Beijing 2022, car les mesures préventives des autorités chinoises ont été très "strictes et fortes".
"Certainement à ce stade, compte tenu des dispositions qui ont été mises en place pour les athlètes et par les organisateurs, nous ne pensons pas qu'il y ait de risque supplémentaire particulier à accueillir ou à organiser les jeux", a estimé M. Ryan.