Dernière mise à jour à 15h57 le 13/09
1/8Lorsqu'il en a l'occasion, Lhakpa Dondrub prend des photos d'animaux et de passants le long du célèbre bazar du Barkhor à Lhassa. (Jiang Fan / Xinhua)
2/8Lhakpa Dondrub filme une émission en direct avec son téléphone portable. (Jiang Fan / Xinhua)
3/8Dans l'entreprise culturelle pour laquelle il travaille, le photographe est constamment sollicité pour son expertise. (Jiang Fan / Xinhua)
4/8Au milieu des ombres du petit matin, Lhakpa Dondrub prend en photo le lever du soleil au bazar du Barkhor. (Jiang Fan / Xinhua)
5/8Lhakpa Dondrub pose avec ses parents adoptifs. (Jiang Fan / Xinhua)
6/8Lhakpa Dondrub prend un thé avec ses collègues lors d'une pause. (Jiang Fan / Xinhua)
7/8Lhakpa Dondrub et son patron discutent du cadrage des photos. (Jiang Fan / Xinhua)
8/8Lhakpa Dondrub montre à une personne âgée la photo qu'il vient de prendre d'elle. (Jiang Fan / Xinhua)
Né avec la maladie des os de verre, Lhakpa Dondrub, 22 ans, ne sait plus combien de fois il s'est cassé un os. En raison de cette maladie génétique qui le rend fragile, il n'a pas pu grandir normalement, ce qui fait qu'il ne mesure qu'un mètre et est réduit à passer sa vie dans un fauteuil roulant. Mais cela ne l'a pas empêché de poursuivre son rêve de devenir photographe.
« Quand j'étais enfant, j'aimais observer les variations de la lumière à travers la fenêtre. C'était tellement beau. Après avoir étudié la photographie, je sais que tout est une question de lumière et de la manière de la capter à travers l'objectif », a déclaré le jeune homme originaire de la ville de Lhassa située dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine).
« De plus, étant donné que je tiens mon appareil photo plus bas que les autres, j'espère pouvoir apporter une perspective unique à mes clichés », a-t-il ajouté.
Né dans une famille d'agriculteurs dans un village de Lhassa, Lhakpa Dondrub a été adopté par des membres de sa famille au décès de sa mère lorsqu'il était encore un enfant. A l'âge de cinq ans, on lui a diagnostiqué une ostéogenèse imparfaite. Cette maladie l'a empêché d'aller à l'école et il a dû s'instruire à la maison.
En 2017, il est entré au centre de soins de Lhassa pour les personnes souffrant de handicaps physiques. C'est là qu'il s'est découvert une passion pour la photographie et le montage vidéo.
« En tant que jeune homme, j'ai des rêves et j'aimerais m'élever moi-même en travaillant dur », a-t-il déclaré.
En 2021, il a quitté le centre et a trouvé un emploi dans une entreprise culturelle.
Pour Lhakpa Dondrub, la photographie n'est pas seulement un moyen de gagner sa vie. C'est aussi un moteur qui le pousse et une expression de la vie. Lorsqu'il a le temps, il part photographier les animaux et les passants le long de l'ancien bazar du Barkhor. Bien qu'il soit confiné dans son fauteuil roulant, il essaie d'aller aussi loin qu'il le peut.
Il espère qu'un jour, il aura l'occasion de venir photographier la place Tian'anmen à Beijing.