Les électeurs libyens sont appelés aux urnes mercredi pour élire un nouveau Parlement, un scrutin suivi par l'Union africaine (UA) qui dit en attendre des "signaux positifs" pour faire avancer la transition en cours dans le pays depuis la chute du régime Kadhafi en 2011.
"Nous nous attendons à ce que les élections qui doivent avoir lieu demain pour avoir un nouveau Parlement se déroulent normalement et qu'on ait réellement un nouveau départ en Libye et nous sommes déterminés à accompagner nos frères libyens dans cet exercice aux côtés de la communauté internationale et des Nations Unies", déclaré mardi à Xinhua à Malabo le commissaire pour la paix et la sécurité de l'UA, Smaïl Chergui.
La crise en Libye, aujourd'hui entretenue par de multiples milices ayant rendu difficile la normalisation politique au point de provoquer des changements permanents d'autorités de transition, sera sans nul doute l'un des sujets de discussions d'un sommet de l'UA qui se tient officiellement jeudi et vendredi dans la capitale équato-guinéenne sous le thème de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, comme en janvier à Addis-Abeba.
Face à une impression d'impuissance de cette organisation panafricaine, M. Chergui réaffirme la détermination à aider à stabiliser ce grand pays d'Afrique du Nord, notamment en trouvant "une solution à la multiplication de ces milices qui réellement posent des problèmes non seulement aux Libyens eux-mêmes mais aussi à tous les pays de la région".
"L'Afrique jouera son rôle et reviendra de manière notable sur la scène libyenne bientôt. Je crois aussi que c'est le sentiment de nos frères libyens qui veulent que l'Afrique soit davantage et à nouveau incluse dans les efforts pour promouvoir la réconciliation dans ce pays frère", a affirmé le diplomate africain en marge des travaux du conseil exécutif, instance de concertation des ministres des Affaires étrangères.
"Ce n'est pas un pays ingouvernable, se défend-il. Il faut simplement que sur le plan politique on ait un leadership, qu'on ait des interlocuteurs et je pense que le reste est facile, parce que la Libye a les moyens et tous les pays, en premier lieu de la région et tout le pourtour méditerranéen et au-delà sont prêts à aider la Libye en matière de réforme du secteur de la sécurité, parce que c'est ça qui est important".
"Les moyens sont là, a-t-il insisté. L'espoir est là, la détermination est là et nous n'attendons que des signaux positifs à travers surtout l'élection de demain et nous pensons pouvoir commencer à être beaucoup plus présents, beaucoup plus visibles".
Le 12 juin, la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a désigné un envoyé spécial pour la Libye, en la personne de l'ex-Premier ministre djiboutien Dileita Mohamed Dileita, avec pour mission d'entreprendre des consultations avec les autorités libyennes et d'autres parties, ainsi qu'avec les pays de la région en vue d'aider à stabiliser la situation dans le pays, à promouvoir la réconciliation nationale et à faciliter la conclusion rapide de la transition en cours.
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