La grève générale illimitée des fonctionnaires gabonais, lancée par le Mouvement syndical des agents de l'administration publique (MOSAAP) le 5 juin dernier, n' a aucune incidence sur le déroulement des examens d'Etat.
De lundi à mercredi, les 40.000 candidats au Certificat d' études primaires (CEP) ont normalement subit toutes les épreuves sans perturbation. Ce mercredi, 35.000 élèves candidats des établissements publics et privés ont entamés sans crainte d' annulation les épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC).
Le MOSAAP, en majorité composé des enseignants, avait juré d'imposer une paralysie totale des examens d'Etat pour obliger le gouvernement à ouvrir des véritables négociations sur son cahier des charges.
Les leaders de ce mouvement ont déclenché la grève parce que le gouvernement n'avait pas donné "une réponse efficace à son préavis de grève qui avait expiré le 3 juin dernier", selon un communiqué du mouvement.
Dans ce préavis, le syndicat a réclamé une augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) établie actuellement à 86.000 FCFA (environ 170 USD), la régularisation des situations administratives (recrutement, avancement, reclassement des fonctionnaires..), le paiement des rappels pour salaires dus.