Selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien, le cabinet de sécurité d'Israël a accepté mardi matin la proposition de cessez-le-feu de l'Egypte.
Le gouvernement égyptien a proposé lundi soir un cessez-le-feu entre Israël et les factions palestiniennes dans la bande de Gaza, en vertu duquel les deux parties mettraient fin aux hostilités à partir de 09h00 heure locale mardi (06h00 GMT).
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a salué lundi soir l'initiative égyptienne de cessez-le-feu visant à mettre fin à une semaine de violence meurtrière transfrontalière entre Israël et les factions palestiniennes. Accueillant avec satisfaction la proposition de l'Egypte, M. Abbas a exhorté les deux parties à respecter les conditions de ce cessez-le-feu pour arrêter les effusions de sang.
La Ligue arabe, basée au Caire, a également soutenu la proposition de l'Egypte d'un cessez-le-feu à Gaza, appelant toutes les parties à l'accepter, selon un communiqué conjoint publié à la suite d'une réunion ministérielle extraordinaire de l'organisation qui s'est tenue dans la soirée de lundi.
Saluant l'initiative, le président américain, Barack Obama, a indiqué lundi qu'Israël avait le droit de se défendre contre ce qu'il a qualifié d'attaques "inexcusables" de la part de militants du Hamas. M. Obama a toutefois ajouté : "La mort et la blessure de civils palestiniens est une tragédie, c'est pourquoi nous avons souligné la nécessité de protéger les civils".
Cependant, les Brigades al-Qassam, le bras armé du Hamas, ont rejeté mardi la proposition égyptienne de trêve avec Israël et ont déclaré qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu tant qu'aucun accord n'aurait été conclu.
"Nous rejetterons tout cessez-le-feu tant qu'aucun accord de trêve n'aura été conclu", a déclaré Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas à Gaza dans un communiqué de presse.
Le conflit meurtrier entre les troupes israéliennes et les factions palestiniennes à Gaza qui a fait rage lundi pour la septième journée consécutive a tué près de 190 palestiniens, des civils pour la plupart.
Depuis le lancement de la première bombe par Israël le 8 juin, des centaines de tonnes de bombes ont pilonné la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, tandis que le Hamas et d'autres organisations palestiniennes ont tiré près de 1 000 roquettes contre Israël.