Les participants au forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique inter- centrafricain, tenu à Brazaville depuis lundi, ont plaidé mardi pour la fin des hostilités et le retour de la paix dans leur pays, durement touché par le conflit qui le ravage depuis plusieurs mois déjà.
Les travaux de mardi ont été marqués par les réunions des trois groupes de travail consacrés respectivement à la cessation des hostilités, au désarmement-démobilisation-réinsertion (DDR) et aux questions politiques.
Pour le conseiller politique des Anti-Balakas, milice armé proche des populations chrétiennes, Alfred Legrand Ngaya, son mouvement compte sur le forum de Brazzaville pour aboutir au retour de la paix en République centrafricaine (RCA), à travers la signature des accords, prévus dans le cadre de la rencontre de Brazzaville.
"C'est pour cette raison, que nous, en dépit du fait qu'on est un groupe armé, on formule l'espoir qu'on aboutisse sur la cessation des hostilités et le désarmement global des milices, par ce que le peuple centrafricain a beaucoup souffert, et aujourd'hui, il faut donner une chance pour que le peuple centrafricain retrouve la paix et que la RCA retrouve le chemin du développement ", a-t-il déclaré.
Pour M. Ngaya, les accords sur le désarmement global de milices de la Séléka et des Anti-Balakas et l'arrêt des affrontements révèlent un caractère particulièrement important par rapport au processus de restauration de la paix et de la sécurité sur le territoire centrafricain.
La majorité des centrafricains sont fatigués de cette situation et aspirent au retour de la paix dans leur pays, a-t-il souligné.
Ce même souhait a été aussi formulé par M. Com Aroun, membre de la communauté à risques, une des démembrements de la société civile centrafricaine, présente au forum de Brazzaville.
Selon lui, tous les Centrafricains présents au forum souhaitent que les résolutions de Brazzaville débouchent sur des issues qui permettent le développement de la RCA.
"Le souhait le plus ardent pour moi comme pour tous les centrafricains, est qu'on enterre définitivement la hache de guerre, on en a assez des querelles intestines entre nous qui n' avantagent personne. Nous n'avons qu'intérêt à conjuguer tous nos efforts, pour que nos idées convergent ensemble envers le développement du pays", a déclaré M. Aroun.
Il s'est montré optimiste sur un dénouement de la crise centrafricaine à partir des résolutions de Brazzaville.
De son côté, l'Imam Oumar Kobine, président de la pateforme confessionnelle et membre du programme de relation islamo-chrétien, a rejeté les accusations qui pèsent sur la religion.
La crise centrafricaine n'est pas une crise religieuse, mais une crise militaro-politique qui mérite des solutions militaro- politique, a-t-il souligné, estimant que la religion a été utilisé seulement à des fins politiques pour mettre en mal la cohésion sociale.
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