Le géant chinois des télécommunications a ouvert vendredi dernier un nouveau centre de recherche et de développement (R&D) dans le sud de la France.
Le choix de se retrouver dans le parc technologique Sophia Antipolis, à 25km au sud-ouest de Nice, a été motivée par l'écosystème informatique fertile du centre, ainsi que de la disponibilité d'ingénieurs qualifiés dans la région, mondialement connus pour leur savoir-faire dans le domaine des logiciels et systèmes intelligents.
Ce site se concentrera principalement sur l'amélioration de la qualité des cameras des smartphones, l'exploitation du meilleur processeur de signal d'image (ISP) et le développement de la compétence de l'entreprise dans les secteurs de la micro-électronique et des logiciels.
Huawei prévoit d'intégrer le premier chipset développé par ses ingénieurs dans les terminaux de Sophia Antipolis d'ici 2015.
«Nous sommes très fiers de l'implantation de ce centre, qui représente vraiment ce que la France peut offrir en termes de capacité sur le marché informatique mondial», a souligné Song Kai, directeur général de Huawei France.
Pour ce projet, vingt ingénieurs, dont la majorité sont d'anciens chercheurs de Texas Instruments ont été embauchés et dix autres devraient rejoindre l'équipe en fin d'année.
L'entrée de l'équipementier chinois sur le sol français marque une nouvelle étape dans sa stratégie européenne et élève à 17 le nombre total de ses installations en Europe, répartis dans huit pays : la Grande-Bretagne, la Belgique, la Finlande, la France, L'Allemagne, l'Irlande, l'Italie et la Suède.