Les ministres des Affaires étrangères d'une vingtaine de pays, dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, des pays occidentaux et arabes, participeront, le lundi 15 septembre à Paris, à la conférence sur la paix et la sécurité en Irak organisée à l'initiative des présidents français et irakien, François Hollande et Fouad Massoum, a annoncé dimanche soir l'Elysée dans un communiqué.
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergueï Lavrov, et le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Li Baodong, participeront à la réunion, selon le même communiqué.
Aucun représentant de l'Iran ne sera présent à la conférence, selon le communiqué de l'Elysée. L'Iran est un acteur important au Moyen-Orient, et a une influence importante sur la situation en Irak et en Syrie. Les Etats-Unis seraient opposés à la présence de l'Iran à la conférence de Paris.
Les chefs de la diplomatie du Royaume-uni, de la France, de l'Egypte, des Emirats arabes unis, de l'Espagne, de l'Italie, de la Jordanie, du Koweit, du Liban, de la Norvège, d'Oman, des Pays-Bas, du Qatar, et de la République tchèque, ainsi que le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Nabil Al-Arabi, seront présents à cette conférence qui débuteront lundi matin au ministère français des Affaires étrangères par un discours du chef d'Etat français François Hollande.
La conférence de Paris a pour but de définir une stratégie globale de lutte contre l'Etat islamique (EI), selon les médias français. Depuis trois mois, l'offensive des djihadistes sunnites a plongé l'Irak et la Syrie dans le chaos.
A la veille de cette conférence, l'EI a mis en ligne samedi une vidéo mettant en scène la décapitation d'un otage britannique. Cette exécution intervient quelques semaines après celles de deux journalistes américains et qui pourrait précipiter la mise en œuvre d'une réponse militaire coordonnée.
"L'objet de cette conférence, c'est de coordonner les aides, les soutiens, les actions pour l'unité de l'Irak et contre ce groupe terroriste", a déclaré vendredi le président Hollande lors d'une visite en Irak.