Des combattants peshmergas kurdes. |
Combattants kurdes soutenus par les frappes aériennes américaines et les forces irakiennes ont progressé vers le barrage de Mossoul après deux jours de combats pour reprendre la structure aussi stratégique que dangereusement instable à l'Etat islamique en Irak et au Levant. Selon un responsable kurde, des combattants sont déjà arrivés sur le barrage lui-même, et la station de médias locaux Rudaw a annoncé que les peshmergas kurdes irakiens avaient même avancé jusqu'à la base administrative du barrage.
« C'est peut-être le dernier jour de la lutte pour le barrage, si Dieu le veut. Mais le nettoyage et la sécurisation de la zone pourraient prendre du temps », a déclaré Roj Nouri Shawes, haut responsable kurde et ancien vice-Premier ministre de l'Irak, qui se trouve maintenant sur l'une des lignes de front de la capitale régionale, Erbil. « L'Etat islamique a miné les villes et les zones autour du barrage avec des explosifs, ce qui signifie que nos forces ont dû travailler avec beaucoup de soin pour les démanteler et éviter les explosions ».
Cette nouvelle arrive alors que, après les premières livraisons d'armes faites par la France, le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré que la Grande-Bretagne ne déploierait pas de troupes sur le terrain en Irak, mais qu'elle est prête à armer les combattants kurdes au moment où elle accélère son engagement dans la lutte contre les extrémistes islamistes.
Décrivant les combattants peshmergas kurdes comme « la première ligne de défense contre l'extrémisme islamique meurtrière », M. Cameron a déclaré que « si les Kurdes demandaient des armes du Royaume-Uni, c'est une chose que nous pourrions considérer favorablement ». Le Premier ministre britannique a toutefois souligné qu'aucune demande n'avait encore été faite, ajoutant que les armes actuellement utilisées par les combattants sont constituées de « diverses variété de l'ancien bloc de l'Est ».