Samedi à Kinshasa, plusieurs partis politiques de l'opposition et des forces sociales de la société civiles ont marché pour manifester leur opposition à une éventuelle révision de la Constitution.
Les manifestants ont aussi réclamé l'organisation d'un dialogue politique inclusif.
Sur les calicots tenus par les manifestant on pouvait Lire "Non à une éventuelle révision de la constitution. Oui à la tenue d'un dialogue politique inclusif conformément à une résolution de l' accord-cadre d'Addis-Abeba".
En tête de la marche, on a noté des chefs de file de l' opposition congolaise dont Vital Kamerhe de l'Union pour la nation congolaise (UNC), Bruno Mavungu de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean-Claude Mvuemba, Jean-Lucien Busa, Basile Okolongo, Franck Diongo.
Les manifestants brandissaient les drapeaux de l'UDPS, de l'UNC, du Parti travailliste, de l'Union des démocrates mobutistes (UDEMO) , du Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR), du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et bien d'autres.
Les manifestants réclamaient aussi la libération des détenus politiques et d'opinion.
Aucun incident n'a été enregistré pendant la manifestation. Aucun élément de la police n'a été déployé pour encadrer la marche autorisée par l'hôtel de ville de Kinshasa.
Une marche similaire a cependant été dispersée par la police à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le 13 septembre, une marche de l'opposition avait été interdite par les autorités provinciales de Kinshasa.