Un total de 109 prisonniers de différents mouvements politiques des groupes rebelles, ont bénéficié de la loi d'amnistie du 11 février 2014 décrétée en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé le ministre des médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, lors d'une conférence de presse tenue samedi à Kinshasa.
Dans la troisième vague des personnes bénéficiaires de cette loi, il y a neuf personnes de l'ex-Mouvement du 23 mars (M23), 21 de la milice Bakata-Katanga, 22 auteurs de l'attaque du 27 février 2011 contre la résidence du chef de l'Etat de la RDC, Joseph Kabila et quelques autres membres du mouvement insurrectionnelle.
A cette occasion, le porte-parole du gouvernement a fait savoir à la presse que le Rwanda avait empêché une délégation officielle de la RDC, envoyée pour donner les fiches d'engagement aux ex-combattants du M23 pour que ces derniers bénéficient de la loi d'amnistie.
Les personnes accusées de crimes contre l'humanité et de violences sexuelles ne sont pas éligibles à la loi d'amnistie.