Ce cliché pris le 7 décembre 2013 montre Wang Jing, co-fondatrice d'une société de vêtements, lors d' un forum d'entreprises à Beijing. [Photo / IC ] |
Une Chinoise a nié les accusations d'avoir emprunté un hélicoptère pour atteindre le sommet de la plus haute montagne du monde, selon un responsable des autorités du tourisme népalais.
Une photo publiée sur le blog de micro Wang Jing Wang la montre (au centre) en compagnie de deux hommes sur le sommet d'une montagne enneigée. [Photo/weibo.com]
Wang Jing, 40 ans, co-fondatrice de la China's outdoor sportswear manufacturer Toread, a été interrogée, sévèrement critiquée et moquée par de nombreux internautes, à la suite d'une enquête menée par le gouvernement népalais l'accusant d'avoir utilisé un hélicoptère pour gravir le Qomolangma, aussi connu comme le mont Everest, à partir du versant du Népal.
D'après un rapport de l'agence Reuters, les autorités du tourisme népalais espéraient bien pouvoir démasquer Wang et prouver qu'elle avait bien survoler en hélicoptère la route endommagée par une avalanche le 18 avril qui avait conduit à la mort de 16 guides népalais. La Chinoise aurait été la seule personne à escalader la montagne de ce côté depuis l'accident.
L'utilisation d'un hélicoptère constituerait une violation grave de la tradition morale de grimper le plus haut sommet du monde.
La femme d'affaires n'a toujours pas réagi à cette affaire, et les appels téléphoniques de China Daily pour joindre sa secrétaire sont restés sans réponse.
Lundi 26 mai 2014, Wang Jing avait indiqué sur son compte de micro blog qu'elle avait réussi à gravir la montagne du côté népalais à environ 18h30 le 23 mai, après "l'expérience de dizaines de milliers de difficultés".
Le post de la Chinoise et la photo où on l'aperçoit avec deux hommes sur le sommet d'une montagne enneigée, a fait le buzz ce jeudi, avec de nombreux internautes lui reprochant d'avoir menti en cachant le fait qu'elle a pris un hélicoptère lors de la montée.
«Cela prouve seulement que vous avez seulement la capacité de pouvoir tout acheter», pouvait-on lire dans un commentaire, ajoutant que l'escalade était devenue un jeu pour les Chinois les plus fortunés, depuis que les riches grimpeurs pouvaient embaucher un groupe important, y compris des guides et cuisiniers pour les ascensions en haute montagne.
Certains internautes ont confié ne plus vouloir acheter de produits fabriqués par la compagnie de Wang, tant qu'elle ne s'expliquerait pas sur cette affaire.
D'après un média, une personne de son secrétariat nommée Cai a indiqué que sa patronne a déjà escaladé le Qomolangma en 2010 et 2012, et qu'elle avait grimpé huit montagnes de plus de 8000 mètres d'altitude. Toutefois, ce rapport ne dit pas si Wang a utilisé ou non un hélicoptère.
Un représentant de l' ambassade du Népal en Chine a expliqué jeudi à China Daily que si l'accusation était confirmée, Wang pourrait être sanctionnée par une amende.