La fièvre porcine africaine, qui a ravagé l'an dernier Lusaka, capitale de la Zambie, a refait surface, et plus de 160 cochons ont été abattus pour éviter la progression de la maladie, a rapporté mercredi Zambia Daily Mail.
En 2013, Lusaka avait été frappé par une épidémie de peste porcine africaine, forçant le gouvernement à restreindre les mouvements et le traitement de cochons et de produits dérivés. Plus de 15.000 animaux avaient subséquemment été abattus pour endiguer ce fléau.
L'Union nationale des fermiers de Zambie (ZNFU), un organisme de tutelle représentant les fermiers du pays, a fait savoir que la maladie est apparue dans des régions éloignées de la capitale et que l'industrie porcine risquerait d'en subir des conséquences négatives.
Selon la déclaration, un total de 162 cochons ont été abattus jusqu'à présent dans une ferme appartenant à un centre de formation professionnelle gouvernemental dans l'ouest de Lusaka après que des tests ont révélé que les bêtes étaient porteuses de la peste porcine africaine.
La déclaration a affirmé que les échantillons prelevés à partir d'environ cinq fermes à proximité se sont révélés négatifs, et que le Département des services vétérinaires continuait de mener des tests sur des cochons et des fermes de la région.