Un sommet de deux jours sur la sécurité intérieure s'est ouvert à Abuja mardi, avec pour principal objectif de trouver des solutions durables à l'insurrection de Boko Haram et à d'autres problèmes sécuritaires que rencontre actuellement le Nigeria.
Le sommet, qui a pour thème "Intégration de la sécurité humaine au Nigeria" et qui a été organisé par l'Agence nationale d'orientation (NOA), a été déclaré ouvert par l'ancien secrétaire général du Commonwealth, Emeka Anyaoku.
Pour l'ancien officiel du Commonwealth, au Nigeria, la religion est un facteur qui contribue à l'insurrection de Boko Haram, groupe terroriste qui veut entériner la charia dans le pays ouest- africain.
"Nous devons continuer à souligner qu'il est impératif que toutes les religions se traitent avec respect", a-t-il insisté, tout en appelant le gouvernement à créer des conditions favorables permettant aux citoyens de s'épanouir.
Boko Haram est pointé du doigt pour les récentes attaques au Nigeria. Les violentes attaques perpétrées par le groupe depuis cinq ans ont fait des milliers de victimes, dont des femmes et des enfants.
D'autres intervenants de ce sommet, comme les représentants de l'armée nigériane et des agences paramilitaires, ont souligné le besoin pour le Nigeria et ses partenaires internationaux de relever les défis du terrorisme et d'autres problèmes de sécurité intérieure.
Le sommet s'achèvera mercredi, quand les participants auront développé un cadre pour la sécurité humaine au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique.