Les hôpitaux et centres de santé du secteur public du Bénin, sont paralysés depuis mercredi par un mouvement de grève de 72 heures, sans service minimum, dénommée "Hôpitaux morts", déclenchée par l'Intersyndicale des ressources humaines en santé, regroupant notamment, les paramédicaux, les infirmiers, les Sages-Femmes, les techniciens de laboratoire et d'analyse médicales, pour exiger l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
"Ma femme devrait être césarisée ce mercredi pour une complication de grossesse au centre universitaire de gynécologique et d'obstétrique du Centre national hospitalier et universitaire de Cotonou. Mais face à cette situation 'd'Hôpitaux morts', je suis contraint de l'amener dans un centre confessionnel de santé pour l'opération", a confié à Xinhua, Paul Anani, Enseignant dans un Collège de Cotonou.
Comme cet enseignant, plusieurs patients des hôpitaux et centres de santé du secteur public sont convergés vers les centres de santé confessionnels et privés du pays.
Dans un communiqué publié mercredi à Cotonou, le ministre béninois de la Santé, le Prof Dorothée Kindé Akoko Gazard, a déploré le durcissement de ton de l'Intersyndicale en dépit des avancées que connaissent les négociations engagées depuis peu par un comité présidé par elle-même.
"Plusieurs acquis ont découlé desdites négociations. Sur les six points de revendications, quatre sont déjà pris en compte, notamment le salaire des agents sur mesure sociale, le reversement des agents de santé, l'accroissement sans cesse du nombre des agents bénéficiaires de la prime de risque", a-t-elle indiqué.
En dehors de ces revendications, qui ont déjà trouvé des accords entre le comité interministériel et les responsables de l' intersyndicale des ressources humaines, a-t-elle poursuivi, deux autres points de ces revendications, notamment le paiement des primes exceptionnelles de motivation et celles du logement sont encore en discussion.
Dans leur motion de grève, l'intersyndicale des ressources humaines en santé, a estimé qu'après plusieurs mois de grève d'avertissement de 48 heures, les autorités gouvernementales n'ont pas pu donner satisfaction à leurs légitimes revendications, notamment la prise d'un arrêté interministériel pour la revalorisation d'une indemnité de logement au profit du personnel paramédical et administratif du ministère de la santé et du centre national hospitalier et universitaire de Cotonou.
Selon la même motion, l'arrêté interministériel portant revalorisation de l'indemnité de logement au profit des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et praticiens hospitaliers du secteur publique crée une discrimination notoire en laissant la grande masse du personnel de la santé.
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