Le Burundi a lancé mardi une stratégie nationale de relance de la filière café pour la période 2015-2021, dont l'objectif est de porter la production nationale à 30.000 tonnes, soit un doublement de la production actuelle.
La stratégie prévoit un investissement de 81,2 millions USD, a fait savoir le directeur général de l'Agence de régulation de la filière café (ARFIC), Denis Karera.
Avec cette stratégie, le Burundi voudrait parvenir à 75% de café produit "fully washed", soit une augmentation importante du café de plus haute qualité.
Pour sa part, le directeur technique d'ARFIC, Marius Bucumi, s'exprimant avec une casquette d'expert, a fait remarquer que la mise en oeuvre de cette stratégie permettra de doubler la production caféière et verra ainsi une augmentation exponentielle des recettes provenant de cette filière.
Ainsi, a-t-il noté, en période de croisière après 2021, l'augmentation des exportations du café pourrait générer des recettes estimées à plus de 60 millions USD.
La réalisation de cet objectif nécessite des réformes au sein de la filière café au Burundi, a-t-il indiqué, citant notamment le remplacement des vieux caféiers (rajeunissement progressif), l'application de bonnes pratiques (la taille, le désherbage, le paillage et la fertilisation adéquate), l'extension des superficies cultivables, l'intensification du programme de fertilisation ainsi que l'adoption de meilleures pratiques de récoltes, post-récoltes et d'usinage.
Selon M. Bucumi, malgré son déclin continuel de productivité, le café représente le principal produit d'exportation au Burundi, générant jusqu'à 80% des recettes en devises du pays et oscillant dans la fourchette de 40 à 50 millions USD par an au cours des trois dernières décennies.
"Même si cette filière est la principale source de revenus monétaires pour plus de 600.000 ménages soutenant ainsi les moyens de substance de quelques 3,6 millions de personnes (1/3 de la population), force est de constater que la production moyenne d'environ 15.000 tonnes de café vert connaît une tendance à la baisse au cours des dernières années à cause d'une réduction notable de la productivité du verger", a-t-il fait remarquer.
Là où le bât blesse, a-t-il déploré, c'est que le potentiel de qualité de café burundais n'a pas pleinement été exploité jusqu'à ce jour, contribuant ainsi à la faiblesse des prix au producteur d'année en année.
Alors que le Burundi jouit des conditions idéales pour la production de café de qualité, essentiellement des arabicas doux, l'état des lieux est en revanche déplorable, a affirmé M. Bucumi.
"Quand bien même le Burundi est couvert de 122 millions de caféiers, la production de café est encore une activité de petits exploitants sur une zone de production de 70.000 hectares. Plus grave, la production moyenne des cerises de café par arbre au Burundi, est d'environ 1 kilogramme; ce qui est bien en deçà des rendements de 3 à 5 kilogrammes observés dans d'autres zones de caféiculture en Asie et en Amérique centrale", a-t-il dit
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