Des touristes admirent le lever du soleil depuis le sommet d'un brise-lames à Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima, sur cette photo Kyodo du 11 mars 2014. [Photo / Agences] |
Au moment où le gouvernement américain a annoncé vendredi que le monde a connu son mois de mars le plus chaud depuis que des données ont commencé à être enregistrées en 1880, la hausse des températures sur toute la planète a battu de nouveaux records.
D'après le rapport mensuel de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la période de janvier à mars a également été la plus chaude jamais enregistrée.
Les plus récentes données, qui tiennent compte des moyennes mondiales sur terre et sur mer, font suite à l'annonce par ces mêmes scientifiques du gouvernement américain que 2014 a été l'année la plus chaude de l'histoire moderne.
Les scientifiques avertissent que la combustion de combustibles fossiles envoie de plus en plus de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, conduisant à une augmentation des températures, à la fonte des glaces polaires et des glaciers et à la montée des eaux.
Pour le mois de mars, la température moyenne mondiale a été de 0,85 degré Celsius au-dessus de la moyenne du 20e siècle.
Selon le rapport, « elle a été la plus élevée pour un mois de mars pour la période 1880-2015, dépassant de 0,05 C le précédent record de 2010 ».
Pour les trois premiers mois de l'année, la température moyenne mondiale a été de 0,82 degré Celsius au-dessus de la moyenne du 20e siècle.
Ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré pour cette période, surpassant de 0,05 degré Celsius le précédent record de 2002.
Autre source de préoccupation, la constatation que la glace de mer de l'Arctique est arrivée à son niveau le plus bas jamais enregistré pour un mois de mars.
« L'étendue moyenne de la glace de mer en Arctique en mars était de 1 113694 km carrés (7,2%) inférieure à la moyenne de 1981 à 2010 », a également précisé le rapport.
« C'est l'étendue la plus réduite pour un mois de mars depuis le début des relevés en 1979 ».