Le calme est revenu à Durban et à Johannesburg dimanche et aucune information n'est disponible à propos des affrontements ou pillages xéhophobes, mais la police surveille la situation pour prévenir une recrudescence de violences.
Le ministre sud-africain des Affaires intréieures Malusi Gigaba a donné l'assurance le même jour que les attaques xénphobes avaient été contenues.
Samedi, le président sud-africain Jacob Zuma s'est rendu, en compagnie de Gigaba, dans un camp provisoire à Durban, qui abrite plus d'un millier de ressortissans étrangers affectés par la violence xénphobe.
Malgré la promesse du gouvernement sud-africain d'assurer la sécurité des étrangers, certains pays africains comme le Zimbabwe, le Mozambique, le Kenya et le Nigeria, envisagent de rapatrier leurs citoyens.
Le ministre sud-africain de la Police Nathi Nhleko devait lancer dimanche après-midi à Durban une campagne à l'encontre des violences xénophobes.
A Johannesburg, l'Eglise méthodiste est prête à organiser une marche de paix.