Les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont fait un bond de 128 milliards de dollars en 2014, soit une augmentation de 136%, selon une enquête publiée mardi à Johannesburg.
Il s'agit de leur plus haut niveau depuis cinq ans, et les créations d'emplois générées par ces investissements ont elles- aussi bondi de 68%, avec 188.400 nouveaux postes créés au niveau du continent, indique cette enquête menée par Ernst&Young Global Limited (en abrégé E&Y), un cabinet international de services aux professionnels ayant son siège à Londres.
L'enquête sur l'attractivité de l'Afrique a également révélé que la part de l'Afrique dans le total des projets d'IDE a baissé de 8,4% en 2014, mais qu'elle reste néanmoins supérieure aux niveaux d'avant 2008.
Cette enquête combine une analyse des données sur les flux d'IDE vers l'Afrique depuis 2003, ainsi qu'une enquête d'opinion menée auprès de 500 dirigeants d'affaires internationaux de plus de 30 pays, interrogés sur leur opinion concernant le potentiel du marché africain.
"Au cours de l'année écoulée, l'Afrique a subi des facteurs négatifs plus importants que les années précédentes. En conséquence, la croissance économique de cette année sera probablement la plus faible des cinq années écoulées, en raison de l'impact de la baisse des cours pétroliers sur les économies nigériane et angolaise, du fléchissement des autres cours des matières premières, et du ralentissement de la croissance sud- africaine", a déclaré Ajen Sita, directeur général d'E&Y Afrique.
Cependant, la croissance économique reste solide sur l'ensemble du continent, a-t-il observé.
La croissance économique de la région d'Afrique sub-saharienne restera en effet la deuxième plus rapide des régions du monde cette année, puisqu'elle comporte 22 pays affichant un taux de croissance de 5% ou supérieur, selon M. Sita.
En Afrique sub-saharfienne, des économies importantes comme l'Afrique du Sud, l'Angola, le Nigeria, le Ghana et le Kenya ont reçu un nombre de projets plus réduit qu'en 2013, néanmoins la valeur moyenne de chacun des projets dans la région a pratiquement doublé, passant de 67,8 millions de dollars en 2013 à 174,5 millions de dollars par projet en 2014, selon cette enquête.
Le Mozambique et l'Éthiopie ont été les principales vedettes de cette tendance, attirant des flux de projets d'investissement en forte hausse (88,2 % et 47,1% respectivement). Sur le long terme, l'Afrique du Sud est la destination la plus appréciée pour les projets d'IDE, attirant près de deux fois plus de projets que n'importe quel autre pays africain au cours des cinq dernières années.
Les investisseurs étrangers reprennent leur intérêt en Afrique du Nord, notamment en Egypte et au Maroc. En 2014, les IDE accueillis par cette sous-région ont augmenté de 22,2% par rapport à l'année précédente, et représentaient un peu plus de la moitié ( 51%) des flux de capitaux d'IDE de l'Afrique, contre à peine 19,1% en 2013, indique l'enquête. Le nombre d'emplois créés grâce aux IDE dans la région a plus que triplé pour atteindre près de 80.000. Basé sur les résultats de l'enquête de EY, la perception de l'attractivité de l'Afrique ont légèrement détérioré au cours de l'année écoulée.
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