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L'intégration régionale contribue à la croissance et à la solidarité en Afrique

( Source: Xinhua )

09.10.2014 08h50

L'intégration régionale en Afrique pourrait contribuer à la croissance et à la solidarité entre les Etats du continent, a indiqué Kako Nubukpo, ministre togolais auprès de la présidence chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques.

Il s'est exprimé ainsi lors d'une interview accordée à Xinhua en marge du 14e Forum économique international sur l'Afrique organisé le 6 octobre à Paris par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en partenariat avec l'Union africaine (UA).

Selon M. Nubukpo, pour les Etats africains, le principal défi à relever maintenant, à la fois à l'intérieur de ces Etats africains et dans leurs relations avec d'autres Etats dans le monde, est d'établir la confiance et de matérialiser cette confiance par des échanges économiques, par la libre circulation des jeunes et par la mise en place d'initiative conjointe.

"A cet égard, je crois beaucoup à l'intégration régionale comme facteur de croissance mais aussi comme production de solidarité entre les Etats", a-t-il affirmé.

A mesure que des organisations régionales ou sous-régionales africaines, comme l'UA et l'UEMOA, qui font entendre la voix africaine sur la scène internationale en représentant des Etats africains, "il y a une sorte de confédération qui se met petit à petit en place en Afrique avec la mutualisation de certaine fonction", a estimé le ministre.

"A vrai dire, nous n'avons pas le choix par rapport aux biens publics régionaux comme la santé, le transport, la défense, le commerce, nous devons mobiliser nos ressources afin de les mutualiser", a-t-il ajouté.

M. Nubukpo a également souligné la nécessité d'associer davantage les peuples africains à cette intégration.

"Il ne faut pas que l'intégration soit une affaire des gens d'en haut qui émettent des règlements, des directives. Nous avons l'impératif d'informer la population et de faire de la pédagogie des réformes que nous sommes en train de mener dans le cadre de l'intégration. Sinon, nous allons courir le risque d'avoir une 'légitimité sans instrument' au niveau national et en même temps des instruments sans légitimité au niveau sous-régional", a-t-il précisé, soulignant que "nous devons vraiment articuler les deux dimensions, celle nationale et celle sous-régionale afin de faire de l'intégration le moteur du développement".

Le ministre a fait remarquer que davantage de pédagogie est nécessaire pour que l'ensemble des populations puissent se mettre en mouvement vers le progrès économique et social.

"L'élite peut être consciente du chemin à suivre mais l'élite ne pourra pas le faire seule. Il faut que les populations soient mises au courant des éléments qui vont permettre de réussir la transformation de l'Afrique. C'est seulement à ce moment que la transformation pourra être effective parce qu'une petite minorité ne pourra pas réussir toute la transformation. Nous avons un devoir d'informer les populations, un devoir de renforcer les capacités des populations, quelque fois même de créer ces capacités, lorsqu'elles n'existent pas, afin que nous puissions agir et que cela ne soit plus simplement un chapelet de bonnes intentions. Donc je crois que l'enjeu aujourd'hui en Afrique est de mobiliser les populations vers la voie du développement", a-t-il conclu.

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