La Conférence sur le nucléaire en Afrique 2014 s'est ouverte jeudi à Midrand à proximité de Johannesburg, avec pour objectif de développer une approche positive et proactive de la planification et des processus de mise en oeuvre de l'énergie nucléaire en Afrique.
Avec pour thème "Bâtir des équipe de partenariat", cette conférence a réuni les responsables de gouvernements et les représentants de l'industrie et de la recherche de toute l'Afrique pour coordonner leurs efforts en vue de développer l'énergie nucléaire.
La conférence intervient à un moment où les pays africains envisagent sérieusement d'adopter l'énergie nucléaire. L'Afrique du Sud, l'Egypte, le Kenya et le Nigeria envisagent de construire des centrales nucléaires dans les prochaines décennies et d'autres pays africains envisagent ou se préparent pour l'énergie nucléaire.
Selon le ministre sud-africain de l'Énergie Dikobe Ben Martins, cette réunion constituait une opportunité pour les pays africains de montrer, de développer et de mobiliser des compétences sur le continent afin de développer les programmes d'énergie atomique. Cette réunion de trois jours doit également aborder les questions d'intérêt public telles que la sécurité, la législation, la gestion et le stockage des déchets nucléaires, a-t-il déclaré.
Le 13 février dernier, le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé que son gouvernement inclurait l'acquisition d'une centrale nucléaire de 9 600 MW dans sa combinaison de sources d'énergies.
En 2011, le gouvernement sud-africain a adopté un Plan de ressources intégrées 2010 (PRI 2010) qui prévoit l'utilisation de différentes sources d'énergies pour produire de l'électricité et assurer la sécurité de l'approvisionnement à l'horizon 2030.
M. Martins a déclaré que la vision à long terme de l'Afrique du Sud est d'être auto-suffisante dans tous les aspects de la chaîne de valeur nucléaire.