Le cabinet ministériel israélien a approuvé dans la nuit de mardi à mercredi le budget de l'Etat pour 2015, qui comprend des réductions massives des dépenses sociales afin de financer la récente guerre à Gaza.
Après un débat marathon qui a débuté mardi après-midi et pour se terminer à mercredi à minuit, le budget a été approuvé par une majorité écrasante de 20 voix pour et 1 contre.
"Nous avons approuvé un budget responsable, qui répond aux besoins immédiats de l'économie israélienne et nous n'oublions pas de construire une politique économique sur le long terme et une orientation vers la croissance", a déclaré le ministre israélien des Finances Ya?r Lapid dans un communiqué publié par son bureau après le vote.
Le budget de 328 milliards de shekels (89,2 milliards de dollars) comprend une augmentation de six milliards de shekels (1,6 milliard de dollars) pour le budget de la défense, ce qui représente une augmentation budgétaire de 10% à partir de 57 milliards de shekels (15,5 milliards de dollars).
Au début de la réunion que l'opération "Bordure protectrice" dans la bande de Gaza contr?lée par le Hamas, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a fait savoir qu'Isra?l est exposé à un plus grand nombre de menaces de la part de ses voisins.
"Ces menaces nous obligent à investir des sommes considérables dans la sécurité et dans les communautés proches de la ligne de confrontation", a-t-il souligné.
Après la signature d'un accord de trêve le 26 ao?t par Isra?l et le Hamas, M. Lapid a promis que le financement des co?ts imprévus de la guerre de 50 jours ne conduirait pas à des taxes supplémentaires pour la population du pays.
Toutefois, les dépenses consacrées aux services sociaux, notamment l'éducation, la santé et l'assistance sociale, ont été réduites de quelque sept milliards de shekels (1,9 milliard de dollars).
En outre, les objectifs de déficit ont été revus à la hausse pour atteindre de 3,4% du produit intérieur brut (PIB). Selon les grandes lignes prévues pour la réduction de la dette, les objectifs de déficit auraient d? être fixés à 2,5% du PIB. Mais le gouvernement a déclaré que cette man?uvre était nécessaire pour financer les besoins du pays en matière de sécurité.
La banque centrale d'Isra?l a publié mardi une rare critique acerbe à ce sujet, insistant sur le fait que l'objectif de déficit qui a été fixé par le Trésor est erroné et "ne permet pas une réduction continue de la dette par rapport au PIB".
Les calculs de la banque montrent que le déficit réel sera probablement plus élevé que les attentes du gouvernement et devrait atteindre
Après un débat marathon qui a débuté mardi après-midi et pour se terminer à mercredi à minuit, le budget a été approuvé par une majorité écrasante de 20 voix pour et 1 contre.
"Nous avons approuvé un budget responsable, qui répond aux besoins immédiats de l'économie israélienne et nous n'oublions pas de construire une politique économique sur le long terme et une orientation vers la croissance", a déclaré le ministre israélien des Finances Yaïr Lapid dans un communiqué publié par son bureau après le vote.
Le budget de 328 milliards de shekels (89,2 milliards de dollars) comprend une augmentation de six milliards de shekels (1,6 milliard de dollars) pour le budget de la défense, ce qui représente une augmentation budgétaire de 10% à partir de 57 milliards de shekels (15,5 milliards de dollars).
Au début de la réunion que l'opération "Bordure protectrice" dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a fait savoir qu'Israël est exposé à un plus grand nombre de menaces de la part de ses voisins.
"Ces menaces nous obligent à investir des sommes considérables dans la sécurité et dans les communautés proches de la ligne de confrontation", a-t-il souligné.
Après la signature d'un accord de trêve le 26 août par Israël et le Hamas, M. Lapid a promis que le financement des coûts imprévus de la guerre de 50 jours ne conduirait pas à des taxes supplémentaires pour la population du pays.
Toutefois, les dépenses consacrées aux services sociaux, notamment l'éducation, la santé et l'assistance sociale, ont été réduites de quelque sept milliards de shekels (1,9 milliard de dollars).
En outre, les objectifs de déficit ont été revus à la hausse pour atteindre de 3,4% du produit intérieur brut (PIB). Selon les grandes lignes prévues pour la réduction de la dette, les objectifs de déficit auraient dû être fixés à 2,5% du PIB. Mais le gouvernement a déclaré que cette manœuvre était nécessaire pour financer les besoins du pays en matière de sécurité.
La banque centrale d'Israël a publié mardi une rare critique acerbe à ce sujet, insistant sur le fait que l'objectif de déficit qui a été fixé par le Trésor est erroné et "ne permet pas une réduction continue de la dette par rapport au PIB".
Les calculs de la banque montrent que le déficit réel sera probablement plus élevé que les attentes du gouvernement et devrait atteindre