Le chronogramme des élections générales de 2016 que vient de proposer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a ravivé de plus belle la divergence qui a toujours existé entre la majorité et l'opposition du Niger.
Ce projet de chronogramme soumis au gouvernement prévoit d'abord un premier tour des élections présidentielles couplé aux législatives, puis le second tour des présidentielles, et en dernière position, les élections locales. Toutefois, les dates de ces différents scrutins n'ont pas été rendues publiques.
Pour la CENI, cette proposition a été retenue pour tenir compte, entre autres, "des délais constitutionnels liés à l'organisation des élections présidentielles et législatives et au regard de la disponibilité du fichier électoral qui sera transmis à la CENI au meilleur des cas le 31 octobre prochain ainsi que des défis d'ordre juridique et financier".
L'actuel président nigérien Mahamadou Issoufou a été officiellement investi le 7 avril 2011, pour un mandat de cinq ans.
Cette proposition de la CENI est largement soutenue par les partis de la majorité présidentielle.
Selon Iro Sani, membre du bureau exécutif du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), "la majorité se soumet à la décision de la CENI que tout le monde est tenu de respecter".
Les partis de l'opposition et certains partis non affiliés, de leur côté, rejettent ce projet de chronogramme et démentent qu'il avait fait l'objet d'un quelconque "consensus" au sein de la classe politique, contrairement à ce qu'a fait croire la majorité politique.
D'après Mourtala Mamouda, membre du bureau politique du principal parti de l'opposition, le Mouvement national de la société de développement (MNSD), "il n'y a pas de préférence de chronogramme, il s'agit d'une logique dictée par le code électoral et la constitution nigérienne".
Le chronogramme prévoit dans l'ordre, selon ces textes qui régissent les élections au Niger, d'abord les élections locales, ensuite les élections générales (présidentielles et législatives). "Il n'y a aucune raison pour le gouvernement de ne pas faire les élections locales d'abord", a-t-il martelé.
"L'opposition, d'une manière générale, attire l'attention du gouvernement de respecter l'ordre séquentiel des élections, et fait de ça une exigence", a fait savoir M. Mamouda.
L'opposition politique nigérienne regroupée au sein de l'Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR) avait auparavant mis en garde contre toute velléité d'inverser l'ordre des scrutins.
Elle estime que le mandat des conseillers municipaux prend fin avant celui du président de la république, organiser les élections présidentielles avant les locales, constitue une grave violation de l'ordre constitutionnel.
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