Dernière mise à jour à 13h51 le 16/02
La jeune Hu Yuxin, originaire de la province du Jiangxi (est de la Chine), présente pour la deuxième fois une performance de danse à l’examen d’entrée de l'Académie de cinéma de Beijing. (Photo/China Daily) |
En Chine, la langue anglaise serait-elle la compétence incontournable pour devenir la prochaine étoile du cinéma ?
La réponse est probablement positive, comme en témoigne le changement au niveau des examens d'admission de certaines des meilleures écoles de théâtre du pays. Des épreuves aux yeux des jeunes mordus perçues comme un raccourci pour réaliser leur rêve de superstar.
L'Académie de cinéma de Beijing, l'Académie centrale du théâtre et l'Université de communication de Chine sont considérées comme les trois structures les plus influentes pour former les futurs talents du showbiz. Le deuxième tour des examens d'admission a démarré cette semaine et se poursuivra jusqu'à début mars.
Etablissant un record nouveau, l'Académie de cinéma de Beijing a reçu 30 400 demandes de candidatures pour un nombre de 467 admissions, soit une augmentation de 23,4 % par rapport à 2015.
L'Académie centrale du théâtre a reçu 29 533 demandes pour 573 admis, alors que l'Université de communication a accueilli 27 299 candidats pour 756 places vacantes.
La compétition la plus féroce se situe dans le département des performances. A l'Université de communication, 4 297 personnes sont en concurrence pour une sélection de seulement 26 personnes, soit 165 candidats par place, et 170 pour l'Académie de cinéma de Beijing.
Bien que les rumeurs prédisent que le concours national d'entrée à l'Université, ou «Gaokao» en chinois (l'équivalent du baccalauréat), ne comprendra pas l'anglais, l'école du cinéma de la capitale souligne une attente sur la compétence des langues étrangères de la part de leurs élèves.
«Ce n'est pas pour aller à l'encontre des politiques, mais une solution pour répondre à l'évolution de l'éducation et du marché du cinéma -au niveau national et international- dans les 5 à 10 ans à venir », a déclaré Mu Deyuan, le doyen de l'établissement.
Ajoutant que l'école demandait aux élèves de peaufiner leurs compétences en anglais afin d'être retenus dans des projets de coopération internationale.