« Villes éponges » : un projet pilote chinois inspire Montréal

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« Villes éponges » : un projet pilote chinois inspire Montréal

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Fin de la semaine dernière, Turenscape, l'une des firmes d'architecture paysagiste chinoises associées au projetde « villes éponges », était l'invitée du congrès annuel de l'Association des architectes paysagistes du Québec, au Canada.

Stanley Lung, directeur et associé de Turenscape, a expliqué le concept de « ville éponge » à ses homologues canadiens dont certains pensent que Montréal gagnerait peut-être à adopter cette approche d'aménagement.

La Chine a lancé ce projet pilote pour améliorer la gestion de l'eau dans 16 villes du pays. L'idée est de récolter l'eau de pluie perdue pour alimenter les espaces verts de la ville, plutôt que d'utiliser l'eau du réseau d'aqueduc. 

En 2014, 125 villes chinoises ont dû faire face aux dégâts causés par les inondations.Urbanisation galopante et changement climatique se conjuguent pour accroître la vulnérabilité des villes.

Les moyens traditionnels, comme l'extension du réseau d'égouts, ne suffisant plus à contenir le problème, le gouvernement chinois a ainsi confirmé fin septembre 2015 le lancement du projetde «villes éponges »pour lutter contre les problèmes de gestion de l'eau.

Ce projet bénéficiera sur une durée de 3 ans d'un financement de 85 millions d'euros par ville pilote, et concernera 16 villes dont Wuhan, Chongqing, Xiamen et Shenzhen. Il consiste en priorité en la construction de nouvelles infrastructures adaptées à de fortes pluviométries et à un réaménagement de l'espace urbain.

Ainsi, pour favoriser l'absorption et l'écoulement des eaux pluviales, les villes pilotes seront dotées de nouveaux espaces verts, de toitures végétalisées, de revêtements absorbants pour les sols, comme le béton perméable, ou encore de zones humides.

C'est de cette philosophie chinoise qu'est inspiré le concept de « ville éponge ». Des campagnes de sensibilisation seront diffusées aux habitants. Le gouvernement chinois encourage aussi les acteurs privés à investir massivement dans ce projet. 

(Source : radio-canada.ca et )