Dernière mise à jour à 17h02 le 21/11
Selon le chef de la délégation chinoise qui s'est exprimé samedi, la Conférence sur le climat de Marrakech a marqué un nouveau départ pour la communauté mondiale pour transformer l'accord de Paris sur le changement climatique en actions concrètes, mais les négociations sur le financement climatique vont néanmoins se poursuivre, car les progrès sur cette question restent lents.
Xie Zhenhua, envoyé spécial chinois pour le climat, a toutefois déclaré que, dans l'ensemble, la conférence de deux semaines, qui s'est achevée samedi matin, a été un succès.
« Les nations qui ont ratifié l'Accord de Paris ont réaffirmé leurs engagements pour atteindre les objectifs soumis à l'Organisation des Nations Unies. Celles-ci ont injecté de la confiance à un moment où nous allons de l'avant et contribuons à accélérer les actions à travers un large éventail de questions pour faire face aux défis liés au changement climatique », a déclaré M. Xie.
Un total de 111 des 193 parties qui ont conclu l'Accord de Paris en décembre de l'année dernière avaient ratifié l'accord à la conclusion de la dernière conférence.
Cependant, a souligné M. Xie, de nouvelles négociations sont nécessaires sur les questions touchant les intérêts des pays en développement, se référant à des accords pour le financement des adaptations et de l'argent pour le renforcement des capacités.
Bien que les préoccupations des pays en développement aient été abordées au cours des réunions, les questions relatives au financement doivent encore parvenir à un résultat satisfaisant, a ajouté M. Xie.
Dans l'Accord de Paris, les pays développés se sont engagés à fournir 100 milliards de Dollars US en financements d'ici 2020 pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.
« La feuille de route proposée par les pays développés cette année n'a pas encore atteint les attentes des pays en développement, notamment en termes de transparence et de façon de calculer les sources de financement », a de son côté déclaré Gu Zihua, un représentant de la délégation chinoise. « Les pays développés doivent encore clarifier la différence entre la mobilisation et l'organisation des fonds ».
Zou Ji, directeur adjoint du Centre national pour la stratégie de changement climatique, a quant à lui souligné qu'il est crucial de faire en sorte que les demandes des pays en développement puissent être satisfaites de manière adéquate lors de l'application de l'Accord de Paris.