Le chef de l'ONU condamne les "atrocités" à Alep

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dimanche les bombardements aériens "intenses" de ces derniers jours à Alep (nord de la Syrie) "qui ont tué et blessé des dizaines de civils syriens, dont des enfants, privant Alep-Est d'hôpital en état de fonctionnement".

Dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Ban a notamment condamné "les bombardements sans distinction qui ont été signalés dans des zones de la province d'Alep et la partie occidentale de la ville d'Alep, notamment des attaques sur des écoles qui auraient tué des enfants".

Le secrétaire général a rappelé "à toutes les parties au conflit que viser des civils et des infrastructures civiles est une crime de guerre", les exhortant "à cesser immédiatement ces attaques". "Les responsables de ces atrocités et d'autres commises en Syrie, quels qu'ils soient et où qu'ils soient, devront un jour répondre de leurs actes", assure le communiqué.

M. Ban a également appelé toutes les parties à assurer la liberté de mouvement des civils et un accès sans entrave et immédiat à l'assistance humanitaire, selon le communiqué.

Des médias ont rapporté jeudi que 110 personnes avaient été tuées au cours des 24 heures précédentes dans les raids aériens menés sur Alep.

Selon la chaîne SkyNews Arabia, citant des activistes, 90 civils ont perdu la vie dans des raids russo-syriens sur les quartiers contrôlés par les rebelles dans l'est de la ville. Par ailleurs, vingt autres civils auraient été tués dans des bombardements sur le village de Batabo à l'ouest d'Alep.