Dernière mise à jour à 15h26 le 21/11
La chancelière allemande Angela Merkel, en difficulté dans son pays mais largement considérée comme un pilier du libéralisme occidental, sera candidate à la Chancellerie pour la quatrième fois l'an prochain. Depuis l'élection de Donald Trump à la présidence aux États-Unis, les spéculations allaient bon train pour savoir si Mme Merkel allait ou non se plier à la pression pour se présenter aux élections à nouveau et de défendre les valeurs libérales dans un monde transformé par la victoire de M. Trump et le vote britannique de l'été dernier en faveur du départ de l'Union européenne.
La décision de Mme Merkel a été largement rapportée par les médias d'information allemands et confirmée par un législateur de son parti démocrate-chrétien. Mme Merkel, 62 ans, occupe le poste de chancelière depuis 11 ans. Elle est la première femme et le premier leader qui a grandi dans l'Allemagne de l'Est communiste à occuper ce poste. Depuis son arrivée au pouvoir en 2005, Mme Merkel, scientifique de formation, a progressivement acquis une dimension politique proportionnée au pouvoir de son pays, la plus grande économie et la nation la plus peuplée d'Europe, avec environ 81 millions d'habitants.
Néanmoins, son image de gardienne prudente des intérêts de son pays a été mise à mal au cours de l'année écoulée, après avoir ouvert l'Allemagne à des centaines de milliers de demandeurs d'asile, dont beaucoup sont des réfugiés musulmans fuyant les guerres au Moyen-Orient et en Afrique. La perspective d'intégrer près d'un million de nouveaux arrivants en Allemagne a affaibli la position de Mme Merkel dans son pays, même si elle a été félicitée pour cela, notamment par le Président Obama. En visite à Berlin la semaine dernière, M. Obama n'a pas été avare de compliments envers son allié de longue date au cours de ses huit années de mandat, disant que s'il était Allemand, il voterait pour elle.
Dans les jours précédant une réunion de la direction de son parti dimanche, plusieurs chrétiens-démocrates ont déclaré que les prochaines élections législatives, prévues à l'automne 2017, seraient difficiles à gagner avec Mme Merkel, mais impossible à gagner sans elle. Frauke Petry, l'une des dirigeants du parti Alternative pour l'Allemagne, a critiqué l'idée de Mme Merkel de vouloir passer encore quatre ans au pouvoir. « L'Allemagne ne peut pas se permettre un autre mandat d'Angela Merkel », a-t-elle écrit sur Twitter.
Néanmoins Mme Merkel a dirigé l'Allemagne et, de plus en plus, l'Europe, malgré une multitude de crises. Elle a été chancelière pendant la crise financière de 2008 et a été fortement critiquée pour l'insistance mise par l'Allemagne sur des politiques d'austérité pendant la crise de la dette grecque et les pressions subséquentes sur l'Euro. Depuis que la Russie a renforcé sa puissance militaire en annexant la Crimée et se mêlant de la crise en Ukraine en 2014, Mme Merkel a également été le principal interlocuteur occidental du Président russe Vladimir Poutine.
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