La Chine renforce sa lutte contre la pollution en imposant des permis de rejet

La Chine a publié jeudi une liste d'industries qui seront tenues d'obtenir des permis pour leurs rejets polluants.

Dans ce document publié par le ministère de la Protection de l'Environnement, des dates limites ont été fixées pour l'obtention de permis de rejet pour les sources fixes de pollution dans 82 industries, tandis que des secteurs ont été identifiés comme les secteurs clés dans la lutte contre la pollution.

Les centrales thermiques et l'industrie papetière sont parmi les premières industries à devoir se doter de ces permis. Plus de 51.000 permis ont déjà été accordés.

Treize autres industries, dont les secteurs de l'acier et l'industrie chimique, sont tenues d'obtenir leurs permis au deuxième semestre de l'année, tandis que la totalité des 82 industries doivent les obtenir d'ici 2020.

En accordant ces permis, les autorités chargées de la protection de l'environnement spécifieront le lieu et le nombre de rejets, la méthode et la voie du rejet, ainsi que les plafonds des polluants en matière de variété, de concentration et de quantité.

Les entreprises en infraction à cette réglementation risqueront des amendes allant jusqu'à un million de yuans (environ 150.000 dollars) ou l'arrêt des opérations. Les actions entravant le contrôle de ces opérations, telles que le sabotage des dispositifs de surveillance ou le fait de ne pas conserver les dossiers originaux de surveillance, seront également sanctionnées.

La Chine lutte contre la pollution et la dégradation de l'environnement après que des décennies de croissance ont conduit à des problèmes environnementaux tels que le smog et la pollution des sols.

Le gouvernement central a renforcé le contrôle des infractions liées à l'environnement tout en élaborant des missions spécifiques pour purifier l'air, l'eau et le sol.