Dernière mise à jour à 13h19 le 04/08

Page d'accueil>>International

Le Conseil de sécurité de l'ONU discute du renforcement de l'efficacité de son régime de sanctions

Xinhua | 04.08.2017 13h11

Le Conseil de sécurité de l'ONU a discuté jeudi du renforcement de l'efficacité de son régime de sanctions, qui ne doit pas, selon un haut responsable de l'ONU, être une fin en soi mais des outils devant contribuer à une stratégie globale, indique un communiqué publié jeudi par l'organisation.

Dans un exposé devant les membres du Conseil, le sous-secrétaire général aux affaires politiques, Tayé-Brook Zerihoun, a rappelé que les sanctions ont pour but de prévenir et résoudre les conflits pacifiquement, prévenir le terrorisme et réduire la prolifération des armes nucléaires.

Le Conseil de sécurité a également adopté des sanctions pour empêcher des changements inconstitutionnels de gouvernements, lutter contre l'exploitation des ressources naturelles qui financent les activités de groupes armés, ainsi que pour cibler les cas de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire, particulièrement le recours à la violence sexuelle en période de conflit comme acte de terreur. Treize régimes de sanctions sont actuellement en vigueur.

Tayé-Brook Zerihoun a souligné que les sanctions du Conseil sont des instruments flexibles qui sont sujets à des ajustements réguliers. Ainsi, en 2016, trois régimes de sanctions (Iran, Côte d'Ivoire et Libéria) ont pris fin.

Le Sous-Secrétaire général a noté que l'efficacité des sanctions du Conseil requiert un large soutien des États membres et de la communauté internationale, car "même les plus belles résolutions appelant à des sanctions ne sauraient se mettre en œuvre elles-mêmes". Il a reconnu qu'en raison de leur diversité et complexité, la mise en œuvre des régimes de sanctions des Nations Unies représente un fardeau pour les États membres et d'autres entités. Pour alléger ce fardeau, le Conseil de sécurité et ces Comités de sanctions ont renforcé la sensibilisation en direction d'États membres, notamment ceux des régions concernées par des régimes de sanctions.

De même, toutes les listes des sanctions du Conseil de sécurité sont désormais disponibles dans les six langues officielles de l'Organisation.

Tayé-Brook Zerihoun a toutefois estimé que les États membres pourraient également bénéficier d'un plus grand appui à l'échelon du pays. "Les sanctions sont adoptées à New York, mais elles sont mises en œuvre aux frontières des États, dans les ports, les aéroports, ainsi que les banques et autres institutions financières", a-t-il notamment fait observer.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :