Dernière mise à jour à 09h05 le 26/10
Le rapport au 19e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) a indiqué qu'« il est nécessaire d'emprunter une voie de développement civilisée avec un développement productif, une vie riche et un environnement écologique de qualité, de construire une belle Chine, de créer un environnement favorable au peuple et de contribuer à la sécurité écologique mondiale ». Ces derniers jours, un grand nombre de journalistes étrangers sont venus à Beijing pour y faire des interviews, et ont été témoins de la détermination et des résultats de la Chine dans la construction d'une civilisation écologique. Ils ont souligné à quel point les efforts de la Chine pour promouvoir le développement vert, résoudre les problèmes environnementaux, augmenter la protection écologique et réformer le système de surveillance de l'environnement écologique sont impressionnants.
Photo montrant la zone humide du lac aux canards sauvages de Beijing. Wang Hailin, journaliste au Quotidien du Peuple.
Les journalistes de médias étrangers assistent à une présentation de l'état de planification et de construction de l'Exposition mondiale d'horticulture de Beijing 2019. Photo prise le 19 octobre 2017. Wang Hailin, journaliste au Quotidien du Peuple.
A quelques encablures de la Grande Muraille de Badaling à Beijing, les journalistes étrangers venus voir la construction de l'Exposition mondiale d'horticulture de Beijing 2019 ont découvert la plus grande zone humide de Beijing -la zone humide des canards sauvages, et ont dit « ici, c'est vraiment magnifique », « Nous voulons venir voir l'exposition d'horticulture de 2019 »... il leur a suffi d'une seule journée de visite dans le district de Yanqing à Beijing pour être remplis d'émotion.
« Des eaux vertes et des montagnes luxuriantes valent tout l'or du monde ». Dans le district de Yanqing, ces mots sont devenus des actes concrets. Un environnement écologique de haute qualité a favorisé le développement de l'industrie verte et permis d'obtenir des bénéfices écologiques au profit de la population. Avec les opportunités de développement qu'offre la construction de l'Exposition d'horticulture de 2019, l'industrie horticole de Yanqing a prospéré, et créé 25 parcs industriels horticoles, avec 328 variétés de fleurs en plein champ, une zone de plantation de fleurs pérenne de 19 000 mus, qui constitue la plus grande base de culture et de production florale de Beijing.
Mashiul Alam, rédacteur en chef au journal bangladais Daily Prothom Alo, a déclaré à Xinhua que la Chine prend en compte la protection de l'environnement tout en développant vigoureusement l'industrie, ce qui mérite d'être étudié par les autres pays.
« J'ai été attiré par le bel environnement écologique qu'il y a ici », a de son côté dit Abdul Gombe, directeur général du groupe de presse nigérian Leadership Newspaper Group Limited. « Vous le protégez tellement bien depuis si longtemps ».
Les journalistes de médias étrangers observent la zone humide du lac aux canards sauvages à la jumelle. Wang Hailin, journaliste au Quotidien du Peuple.
Andrii Buzarov, rédacteur en chef adjoint du magazine ukrainien The Economist, a pour sa part été attiré par le calme du lac de la zone humide aux canards sauvages. « C'est si calme et si beau », a-t-il dit. « Dans la construction de la civilisation écologique, la Chine a fait de gros efforts et a obtenu des résultats remarquables, et pour la plupart des pays en développement, si la façon de concilier le développement et la protection de l'environnement est un problème, la Chine a donné ses propres réponses à cet égard. La Chine développe de plus en plus de réserves naturelles, mais elle a aussi élaboré des normes environnementales très strictes pour les entreprises ».
Yanqing n'est qu'un microcosme de la construction d'une civilisation écologique par la Chine. Au cours des cinq dernières années, la Chine a reboisé en moyenne plus de 90 millions de mu de boisement, restauré 300 000 mu de zones humides dégradées, rendu 200 000 mu de terres à l'agriculture, et 118 villes sont devenues des « villes forestières nationales ». Les zones désertifiées de la Chine diminuent chaque année en moyenne de 1 980 kilomètres carrés, lui permettant d'atteindre à l'avance l'objectif de croissance zéro de la désertification des terres du Programme des Nations Unies pour l'environnement 2030 des Nations Unies. Au cours des cinq dernières années, la Chine a participé activement à la gouvernance internationale et a apporté une « contribution verte ». En décembre 2015, lors de la Conférence de Paris sur le changement climatique, 196 parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont adopté un document historique, l'Accord de Paris, qui contient des dispositions pour une réponse mondiale aux changements climatiques après 2020. A cette occasion, la Chine fut non seulement une force motrice importante dans la conclusion de l'Accord de Paris, mais aussi un des pays qui l'a appliqué avec le plus de détermination.
(Par Wang Hailin du Quotidien du Peuple)