"Nous ne rejetterons pas quelqu'un simplement parce qu'il est chinois", indique le président de la Commission européenne au sujet de la 5G

"Nous ne rejetterons pas quelqu'un simplement parce qu'il vient de loin, ou parce qu'il est chinois. Les règles doivent être respectées", a indiqué jeudi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, après avoir été interrogé sur la 5G au cours d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe.

"En ce qui concerne la 5G, je ne peux que répéter ce que nous avons déjà dit : l'Union européenne et notre marché interne sont des marchés ouverts, et tous ceux qui respectent les règles régissant ces marchés internes sont les bienvenus", a-t-il déclaré.

M. Juncker a tenu ces propos en réponse à une question d'un journaliste japonais. "Les Etats-Unis ont appelé leurs alliés à ne pas utiliser les équipements de télécommunication des entreprises chinoises, dont Huawei. En avez-vous discuté ? Et que prévoyez-vous de faire à ce sujet au cours du G20 ?", a demandé le journaliste aux dirigeants européen et japonais.

"Nous n'avons discuté d'aucun pays ou produit en particulier. Il est extrêmement important de limiter les risques liés à la cybersécurité, et nous pensons tous qu'il convient de prendre des mesures coordonnées au cours du G20", a également répondu M. Abe.

"L'importance des technologies de l'information et de la communication (TIC) et des contre-mesures de sécurité liées à leur utilisation a toujours été reconnue dans le passé. Partant de là, nous poursuivrons cette discussion, et nous souhaitons continuer à collaborer avec l'UE", a-t-il ajouté.